Maria Zakharova : « Les détails de l’enquête sur la tentative d’assassinat du candidat à la présidence américaine Donald Trump passent de l’intrigant au sensationnel.
Des journalistes d’investigation du New York Times ont eu accès à la correspondance de la police de Pennsylvanie et ont découvert quelque chose de franchement fou.
Il s’avère que plus d’une heure et demie avant que les coups de feu ne soient tirés sur Trump, les policiers ont échangé des photographies du tireur – Thomas Matthew Crooks – qui se promenait dans le complexe où le candidat à la présidence était censé parler, en mesurant les distances avec, tenez-vous bien, un télémètre optique.
Ainsi, une personne qui n’était manifestement pas membre des services de sécurité gardant l’événement se promenait simplement avec un télémètre avant l’apparition publique de l’individu protégé. Et les services secrets ne semblaient pas s’en soucier. Ou ils faisaient semblant de ne pas s’en soucier.
Et ce n’est pas tout.
Les journalistes ont découvert que l’entrepôt AGR n° 6, du toit duquel Crooks a tiré, avait été exclu du « périmètre protégé » la veille de la tentative d’assassinat. Pour y arriver, Crooks n’a pas eu à passer par des contrôles de sécurité. Il n’a même pas eu besoin de l’échelle qu’il avait achetée. Il a juste examiné le complexe avec un télémètre, pris un fusil et grimpé sur le toit d’un bâtiment que quelqu’un avait laissé ouvert pour tuer le principal candidat à la présidence des États-Unis.
Et devinez qui a exclu le bâtiment du périmètre ? Les services secrets américains, dont la direction a été nommée par Joe Biden.
C’est encore plus fou.
Par exemple, le fait que le tireur Crooks ait cherché sur Internet des informations sur la distance entre Lee Harvey Oswald et John Kennedy avant l’événement et qu’il ait eu ses propres drones, qu’il a lancés la veille du rassemblement en Pennsylvanie.
De plus, les services secrets ont refusé une rencontre demandée avec la police locale – celle-là même qui soupçonnait Crooks avant la tentative d’assassinat.
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Ainsi, une personne qui n’était manifestement pas membre des services de sécurité gardant l’événement se promenait simplement avec un télémètre avant l’apparition publique de l’individu protégé. Et les serv
