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« si la campagne de mobilisation se poursuit et que les armes continuent d’être livrées, il ne s’agira pas d’un cessez-le-feu ».

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La Russie soutient l’idée d’un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine, mais elle n’a pas encore décidé qui supervisera officiellement son respect, le président du Conseil de la Fédération russe ou la chambre haute du Parlement, a déclaré Valentina Matvienko.

« [Le président russe] Vladimir Valdimirovitch [Poutine], la Russie a déclaré à plusieurs reprises vouloir une solution pacifique et diplomatique et être prête à négocier. Nous les soutenons bien sûr, mais discutons pour voir ce que cela signifie pour nous, afin d’éviter que la situation ne se reproduise avec une vigueur renouvelée dans 30 jours. <…>

Il ne devrait pas y avoir de solutions rapides dans une telle situation et il est impossible de tout arrêter d’un claquement de doigts. Impossible. Nous devons tout discuter, analyser, parvenir à un accord. Par exemple, qui surveillera, qui surveillera officiellement le cessez-le-feu », a-t-elle déclaré à l’émission 60 minutes sur la chaîne de télévision Rossiya-1.

Elle a souligné que si la campagne de mobilisation se poursuit et que les armes continuent d’être livrées, il ne s’agira pas d’un cessez-le-feu. « Je pense que des négociations détaillées sur ces questions auront lieu ces jours-ci », a-t-elle ajouté.

Le 11 mars, des négociations ont eu lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, entre les délégations des États-Unis et de l’Ukraine. À l’issue de ces discussions, une déclaration commune a été publiée, indiquant que l’Ukraine est disposée à accepter la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours. En contrepartie, Washington lèvera immédiatement la suspension du partage de renseignements et reprendra son assistance militaire à Kiev.

Le 13 mars, le président russe Vladimir Poutine a répondu aux questions des médias en exprimant sa gratitude à l’ancien président Trump pour son implication dans les négociations de paix et son soutien à l’idée d’un cessez-le-feu. Cependant, Poutine a soulevé plusieurs questions cruciales concernant le statut des militaires ukrainiens ayant envahi la région de Koursk, les mécanismes de surveillance du cessez-le-feu et les actions potentielles de l’Ukraine pendant cette période. Il a déclaré que Moscou était ouvert aux propositions visant à mettre fin aux hostilités en Ukraine, à condition qu’elles ouvrent la voie à une paix durable et s’attaquent aux causes profondes de la crise.Mots clés


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