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Marchés: récession trade! La Grande Aventure sans carte et sans boussole!

Les marchés se sont mis en mode risk-off la semaine dernriére , le recession trade se mettant en place sous toutes es formes.

Atout seigneur tout honneur, Nvidia a chuté de 12,6 % cette semaine.

L’indice des semi-conducteurs (SOX) a chuté de 12,2 %, et le Nasdaq100 (NDX) de 5,9 %.

Le S&P500 a chuté de 4,2 %. L’indice KBW Bank a chuté de 5,5 %.

L’indice VIX (volatilité des actions) a bondi de 7,38 à 22,38, soit la clôture la plus élevée depuis le 8 août (alors que l’indice reculait après son pic du 5 août).

Les titres de la presse: « Les actions touchées par l’emploi dans la pire semaine depuis mars 2023. »

« Les actions ont chuté alors que les créations d’emplois sont inférieures aux prévisions. »

L’indice SOX a chuté de 4,5 % dans les échanges de vendredi, et le Nasdaq 100 a reculé de 2,7 %. .

L’« aversion au risque » était mondiale. L’indice Nikkei 225 du Japon a perdu 5,8 % cette semaine, le KOSPI de la Corée du Sud 4,9 %, le TWSE de Taïwan 3,7 % et le CSI 300 de la Chine 2,7 %. Les principaux indices boursiers ont chuté de 3,7 % en France, de 3,2 % en Allemagne et de 3,1 % en Italie.

C’est un environnement fluide, complexe et extraordinaire, mais les perceptions ont basculé produisant un phénomène de tout ou rien comme c’est souvent le cas en Bourse.

Les phases de transition d’un état à un autre , sont d’autant plus critiques que nous sommes au coeur d’une des plus grandes bulles spéculatives de l’histoire. « Les experts » du marché, les stratèges de Wall Street et la communauté économique sont d’autant plus déconcertés qu’ils doivent retourner leur casaque à toute vitesse, hier encore les discours de tout ce beau monde visaient a justifier la hausse et voila qu’en quelques jours ils doivent justifier la baisse! Délicates contorsions!

Je souris quand je lis les notes des soi disant gourous qui essaient de trouver dans le passé des références pour comprendre le présent; ils n’arrivent pas à admettre que la situation actuelle est sans précèdent, même pas celui de 1929!

Nous sommes dans ce que j’appelle de puis 2009: LA GRANDE AVENTURE, SANS CARTE ET SANS BOUSSOLE !

Les problèmes que l’on a créés et les outils pour les masquer sont sans précédents dans toute l’histoire, voila ce que ces gourous n’arrivent pas à comprendre, et donc ils recourent à la magie, aux marcs de café.

Faute de comprendre les forces , les liens organiques de causalité qui sont cachés sous les nouvelles, nos zozos pédalent dans le vide et ne servent à rien, ils sont à la courette au jour le jour derrière le Réel.

Nous sommes au delà des bulles de crédit et au delà des bulles et manies spéculatives; nous sommes dans une ère spéciale ou l’on pousse à l’extrême une Experience qui dure depuis des décennies; la séparation de la Sphere financière de la Sphère de l’économie; l’instrumentalisation de la Sphère financière à la fois pour produire de l’économie et pour gérer des déficits colossaux engendrés par les déséquilibres systémiques.

La politique des gnomes est en même temps dépendante de la logique interne de la finance, du besoin de monétiser des déficits énormes, du besoin de produire une croissance minimum, du besoin de ne pas relancer une inflation qui menace de s’enraciner si on la laisse se développer! La politique des gnomes est prise dans tellement de contraintes qu’ils ne peuvent plus éclairer l’avenir, même celui des initiés!

Il est impératif de se souvenir que les masses et les flux sont maintenant considérables: au cours des cinq dernières années. Il y a eu 5 000 milliards de dollars, 5 trillions d’assouplissement quantitatif! Les taux à court terme américains ont été réduits à zéro en mars 2020 et maintenus en dessous de 1 % jusqu’en mai 2022, tandis que la Banque du Japon a imposé des taux négatifs pendant huit ans – et qui ont été proches de zéro pendant 24 ans. La bulle des finances publiques US s’est gonflé de 9 000 milliards de dollars d’émissions de bons du Trésor sur cinq ans.

Ce que je veux vous faire toucher du doigt c’est que la manœuvrabilité du système est considérablement réduite en raison de l’ accumulation, en raison des phénomènes de stocks. En raison du bilantiel. Les stocks c’est ce que toute le monde néglige, nous vivons sous la dictature des flux; mais pourtant ce sont les stocks qui provoquent les ruptures; on dit à juste titre que c’est la goutte d ‘eau qui fait déborder le vase n’est ce pas !

Donc la dictature des stocks réduit les marges de manœuvre et rigidifie le système, c’est, en passant , la raison pour laquelle je prends le risque d’écrire que le système ne peut tolérer une baisse de plus de 12 à 14% des Bourses.

Les analyses dominantes qui ne tiennent pas compte de l’impact d’une croissance longue, sans précédent de la dette, de la monétisation, de la manipulation du marché et d’une dynamique spéculative profondément enracinée ne peuvent avoir la moindre valeur prédictive, elles sont forcément à côté de la plaque comme on dit. Ces analyses ne sont pas extérieures à leur objet, elles en font partie, elles en sont des éléments endogènes. On ne peut être à la fenêtre et se regarder passer dans la rue!

Personne ne sait ou l’on en est et ceci se manifeste dans la brutalité et l’incohérence des oscillations .

La semaine a clôturé sur l’anticipation d’un taux directeur de 4,18 % après la réunion de la Fed du 18 décembre – en baisse de 15 pbs cette semaine, ce qui implique une réduction des taux de 115 pbs au cours des trois prochains mois.

Ces baisses agressives des taux sont-elles justifiées du point de vue de la « sphère économique » ? personne n’en a la moindre idée!

L’économie américaine est aujourd’hui plus déséquilibrée et plus fragile que faible.

L’indice PMI des services d’août a été annoncé à 55,7, plus fort que prévu (au-dessus de 50, en expansion), avec l’indice ISM des services proche des attentes à 51,5. La composante des nouvelles commandes des services de l’ISM a gagné près d’un point à 53, avec les prix payés à un niveau élevé de 57,3. À 50,2, l’emploi indique toujours une croissance. La prévision du PIB actuel de la Fed d’Atlanta reste supérieure à 2 %.

Le S&P 500 a chuté de 4,2 % (en hausse de 13,4 % depuis le début de l’année) et le Dow Jones a chuté de 2,9 % (en hausse de 7,0 %).

Les services aux collectivités ont reculé de 0,2 % (en hausse de 20,6 %).

Les banques ont chuté de 5,5 % (en hausse de 14,1 %) et les courtiers ont perdu 3,4 % (en hausse de 17,8 %).

Les transports ont chuté de 3,8 % (en baisse de 3,0 %).

Le S&P 400 des Midcaps a chuté de 4,9 % (en hausse de 5,7 %) et le Russell 2000 des petites capitalisations a chuté de 5,7 % (en hausse de 3,2 %).

Le Nasdaq 100 a chuté de 5,9 % (en hausse de 9,5 %).

Les semi-conducteurs ont chuté de 12,2 % (en hausse de 8,4 %).

Les biotechnologies ont perdu 3,6 % (en hausse de 4,5 %).

Alors que le lingot n’a glissé que de 6 $, l’indice de l’or HUI a chuté de 6,3 % (en hausse de 20,6 %).

Les taux des bons du Trésor à trois mois ont terminé la semaine à 4,92 %.

Les rendements des obligations d’État à deux ans ont chuté de 27 pbs à 3,65 % (en baisse de 60 pbs depuis le début de l’année).

Les rendements des bons du Trésor à cinq ans ont chuté de 22 pbs à 3,49 % (en baisse de 36 pbs).

Les rendements des obligations du Trésor à dix ans ont chuté de 20 pbs à 3,71 % (en baisse de 17 pbs). Les rendements des obligations à long terme ont baissé de 18 pbs à 4,02 % (en baisse de 1 pbs).

Les rendements des MBS Fannie Mae de référence ont chuté de 24 pbs à 4,92 % (en baisse de 35 pbs).

Les rendements des bunds allemands ont baissé de 13 pbs à 2,17 % (en hausse de 15 pb). Les rendements français ont chuté de 14 pbs à 2,88 % (en hausse de 32 pbs). L’écart entre les obligations françaises et allemandes à 10 ans s’est réduit d’environ un pbs à 71 pbs.

Les rendements italiens ont baissé de huit pbs à 3,62 % (en baisse de 8 pbs depuis le début de l’année). Les rendements grecs à 10 ans ont chuté de 14 pbs à 3,21 % (en hausse de 16 pbs). Les rendements à 10 ans de l’Espagne ont baissé de 14 pbs à 3,00 % (inchangé).

. Les rendements des Gilts britanniques à 10 ans ont baissé de 13 pbs à 3,89 % (en hausse de 35 pbs). L’indice boursier britannique FTSE a chuté de 2,3 % (en hausse de 5,8 % depuis le début de l’année).

L’indice boursier japonais Nikkei a chuté de 5,8 % (en hausse de 8,7 % depuis le début de l’année). Les rendements japonais à 10 ans « JGB » ont baissé de quatre pbs à 0,85 % (en hausse de 24 pb depuis le début de l’année).

Le CAC 40 français a chuté de 3,7 % (en baisse de 2,5 %).

L’indice boursier allemand DAX a chuté de 3,2% (en hausse de 9,3%).

L’indice boursier espagnol IBEX 35 a chuté de 2,0% (en hausse de 10,6%). L’indice italien FTSE MIB a perdu 3,1% (en hausse de 9,7%).

Les actions des marchés émergents étaient sous pression.

L’indice brésilien Bovespa a reculé de 1,1% (en hausse de 0,3%) et l’indice mexicain Bolsa a chuté de 1,7% (en baisse de 11%).

L’indice sud-coréen Kospi a été frappé de plein fouet par la crise, de 4,9% (en baisse de 4,2%).

L’indice boursier indien Sensex a reculé de 1,4% (en hausse de 12,4%).

L’indice chinois Shanghai Exchange a chuté de 2,7% (en baisse de 7,0%).

L’indice turc Borsa Istanbul National 100 a glissé de 0,6% (en hausse de 30,8%).

Le crédit de la Réserve fédérale a diminué de 12,5 milliards de dollars la semaine dernière à 7,079 trillions.

Le crédit de la Fed a baissé de 1,811 trillions par rapport au pic du 22 juin 2022. Au cours des 260 dernières semaines, le crédit de la Fed a augmenté de 3,352 trillions , soit 90 %.

Le crédit de la Fed a gonflé de 4,268 trillions , soit 152 %, au cours des 617 dernières semaines.

Ailleurs, les avoirs de la Fed pour compte des propriétaires étrangers de bons du Trésor et de dette des Agence ont augmenté de 7,9 milliards de dollars la semaine dernière pour atteindre 3,308 trillions . Les « avoirs en dépôt » ont diminué de 122 milliards de dollars en glissement annuel, soit 3,6 %.

Le total des actifs des fonds du marché monétaire a bondi de 37,3 milliards de dollars pour atteindre un record de 6,300 trillions . Les fonds monétaires ont augmenté de 414 milliards de dollars en glissement annuel, soit 10,2 % en rythme annualisé, et de 717 milliards de dollars, soit 12,8 %, en glissement annuel.

Le total des billets de trésorerie a gagné 10,7 milliards de dollars pour atteindre 1,247 trillions . Le chiffre d’affaires du CP a augmenté de 86,8 milliards de dollars, soit 7,5 %, au cours de l’année écoulée.

Les taux hypothécaires fixes à 30 ans de Freddie Mac sont restés inchangés à un plus bas de 15 mois à 6,35 % (en baisse de 79 pbs sur un an). Les taux à 15 ans ont baissé de quatre pbs à 5,47 % (en baisse de 119 pbs). L’enquête de Bankrate sur les coûts d’emprunt hypothécaire jumbo a fait baisser les taux fixes à 30 ans de deux pbs à 6,83 % (en baisse de 84 pbs).

Sur les changes

 Les réserves de change de la Chine ont atteint en août leur plus haut niveau depuis plus de huit ans et demi, selon des données officielles publiées samedi, en grande partie grâce à un dollar américain globalement plus faible.

Les réserves de change du pays – les plus importantes au monde – ont augmenté de 31,8 milliards de dollars pour atteindre 3 288 milliards de dollars le mois dernier, enregistrant ainsi leur deuxième expansion mensuelle consécutive et atteignant leur plus haut niveau depuis décembre 2015.Mais ce chiffre est légèrement inférieur aux 3 289 milliards de dollars prévus par un sondage Reuters auprès des analystes.

5 septembre – Bloomberg :

« L’adoption par la Chine d’une stratégie furtive pour gérer sa monnaie expose les banques du pays à des milliards de dollars de pertes potentielles – et offre des profits faciles aux investisseurs de l’autre côté de la transaction. Au centre de tout cela se trouvent des transactions connues sous le nom de swaps de change. Ceux-ci sont discrètement devenus un outil clé pour les banques d’État chinoises cherchant à soutenir le yuan pendant les périodes de pression de vente démesurée, selon des personnes familières avec le sujet … Selon certaines estimations, les banques chinoises ont utilisé des swaps pour constituer des positions courtes sur le dollar dépassant les 100 milliards de dollars depuis l’année dernière.

Cela a poussé une mesure du marché des swaps à des niveaux extrêmes, créant des rendements pratiquement sans risque d’environ 6 % aussi récemment qu’en juillet pour les traders qui ont choisi l’autre côté. »

Pour la semaine, l’indice du dollar américain a baissé de 0,5 % à 101,177 (en baisse de 0,2 % depuis le début de l’année).

Pour la semaine à la hausse, le yen japonais a augmenté de 2,7 %, le franc suisse de 0,8 %, l’euro de 0,3 %, le dollar de Singapour de 0,3 %, le won sud-coréen de 0,2 % et le real brésilien de 0,1 %.

À la baisse, le dollar australien a baissé de 1,4 %, le peso mexicain de 1,3 %, le dollar néo-zélandais de 1,2 %, la couronne norvégienne de 0,9 %, le dollar canadien de 0,6 %, la couronne suédoise de 0,3 % et le rand sud-africain de 0,2 %.

Le renminbi chinois (onshore) a baissé de 0,09 % par rapport au dollar (en hausse de 0,03 % depuis le début de l’année).

Sur les matières premières :

5 septembre – Bloomberg :

« L’OPEP+ a reporté de deux mois sa hausse de l’offre de pétrole, mais cette décision n’a pas suffi à enrayer les fortes pertes des prix du brut en raison des craintes d’une demande fragile. Les principaux membres de la coalition n’augmenteront pas maintenant leur production de 180 000 barils par jour en octobre et novembre… Pourtant, leur plan à plus long terme visant à relancer progressivement 2,2 millions de barils par jour de réserves inutilisées au cours d’une année est resté en place, la date d’achèvement étant repoussée de deux mois à décembre 2025. »

https://x.com/Barchart/status/1832497553029648739

L’indice Bloomberg des matières premières a chuté de 2,5 % (en baisse de 5,0 % depuis le début de l’année).

L’or au comptant a glissé de 0,2 % à 2 497 $ (en hausse de 21,1 %).

L’argent a reculé de 3,2 % à 27,935 $ (en hausse de 17,4 %).

Le brut WTI a chuté de 5,88 $, soit 8 %, à 67,67 $ (en baisse de 6 %).

L’essence a chuté de 9,4 % (en baisse de 10 %), tandis que le gaz naturel a progressé de 7,0 % à 2,275 $ (en baisse de 10 %).

Le cuivre a chuté de 3,3 % (en hausse de 5 %). Le blé a bondi de 3,8 % (en baisse de 12 %) et le maïs a gagné 1,5 % (en baisse de 19 %).

Le bitcoin a chuté de 5 200 $, soit 8,8 %, à 54 000 $ (en hausse de 27 %).


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