Lisez le texte ci dessous.
Vous noterez que le seul argument de Dudley en faveur d’une forte baisse des taux est :
le taux neutre est bien plus bas que les taux actuels
C’est une supercherie car personne ne connait le taux neutre, c’est une astuce de Com qui est une tautologie commode pour masquer l’arbitraire des gouverneurs de la Fed.
Il, n’y a pas plus de taux neutre que de beurre en branche. C’est une bestiole-alibi qui est utile de faire sortir de sa boite pour faire semblant que l’on est scientifique alors que l’on mène une politique rigoureusement irrationnelle.
Un taux d’intérêt est censé être une pénalité infligée à l’avenir, c’est une manipulation de la préférence pour le présent. Un taux n’a de sens que dans le cadre d’une vision de l’avenir et d’un choix face à cet avenir.
Et bien malin celui qui pourrait dire aujourd’hui quel est le taux optimum pour nous préparer à l’avenir qui nous attend; la Fed s’est trompée sur tout, ne l’oubliez jamais; simplement Dudley est en mission pour rationaliser le énième sauvetage des Bourses !
C’est une invention purement idéologique pour servir de rationalisation à l’inflationnisme c’est à dire à la croyance que tous les problèmes peuvent être résolus par les manipulations monétaires dans le sens du laxisme.
Dudley ne peut pas dire carrément: il faut encore une fois sauver la communauté spéculative internationale.
L’ancien président de la Réserve fédérale de New York, Bill Dudley, a publié un article d’opinion sur Bloomberg au cours de la dernière demi-heure.
Il hyperventile en affirmant que la Fed doit réduire ses taux de 150 à 200 points de base le plus rapidement possible.
Il rejette le rejet de la règle Sahm comme étant faussé par l’immigration. Il le prend au pied de la lettre, et cela signifie que l’économie est en grande difficulté.
Il soutient que le taux neutre est de 150 à 200 points de base sous le taux des fonds actuels de 5,25 %.
La pensée de Dudley est la raison pour laquelle je crains que le résultat soit une inflation de 4 à 5 % et non un sauvetage d’une économie (qui n’en a peut-être pas besoin).
Dudley ... La politique monétaire est stricte et devient de plus en plus stricte à mesure que l’inflation des prix et des salaires se modère.
Elle doit devenir neutre.
Les estimations des membres du Comité fédéral de l’open market (FOMC) concernant le taux d’intérêt neutre se situent entre 2,4 % et 3,8 % (je me placerais dans la moitié supérieure de cette fourchette).
Cela signifie qu’il reste un long chemin à parcourir par rapport au taux effectif actuel des fonds fédéraux de 5,3 %.
Et si une récession se matérialise, la Fed devra adopter une politique accommodante, à 3 % ou moins.
Une baisse immédiate des taux est de mise, mais c’est très peu probable. Cela ne serait pas cohérent avec la manière délibérative du président Powell, et la Fed prend rarement de telles mesures en dehors de ses réunions régulières de politique monétaire, mais seulement lorsqu’un choc grave modifie considérablement les perspectives économiques ou menace la stabilité financière.