Au cours des 4 derniers jours de bourse, ces 10 actions ont effacé près de 1,5 trillions de dollars de capitalisation boursière combinée.
Valeurs technologiques, depuis jeudi : 1. MicroStrategy, $MSTR : -23%
2. Palantir, $PLTR : -20%
3. Tesla, $TSLA : -13%
4. Intel, $INTC : -12%
5. Nvidia, $NVDA : -11%
6. Broadcom, $AVGO : -11%
7. Amazon, $AMZN : -8%
8. Méta, $META : -7%
9. Alphabet, $GOOGL : -5%
10. Microsoft, $MSFT : -4%
Le ratio dette/PIB mondial s’est approché de 328 %, alors que le stock de dette mondiale a atteint un nouveau record de fin d’année à 318 000 milliards de dollars et que la croissance économique a ralenti, a montré mardi un rapport de l’Institute of International Finance.-IFI
L’augmentation de 7 000 milliards de dollars de la dette mondiale représente moins de la moitié de l’augmentation de 2023, lorsque les anticipations de baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale ont déclenché une poussée des emprunts. L’IIF a toutefois averti que les soi-disant « vigilants obligataires » pourraient punir les gouvernements si la hausse des déficits budgétaires persiste.
« L’examen croissant des équilibres budgétaires – en particulier dans les pays où le paysage politique est très polarisé – a été une caractéristique déterminante de ces dernières années », a déclaré l’IIF.
Les réactions des marchés aux politiques budgétaires au Royaume-Uni ont mis fin au mandat de courte durée de la Première ministre Liz Truss en 2022, tandis que des pressions similaires en France ont évincé le Premier ministre Michel Barnier l’année dernière.
Le ratio dette/PIB – un indicateur de la capacité à rembourser la dette – s’est approché de 328 %, soit une augmentation de 1,5 point de pourcentage, alors que les niveaux d’endettement public de 95 000 milliards de dollars se sont heurtés au ralentissement de l’inflation et de la croissance économique.
L’IIF a déclaré qu’il s’attend à ce que la croissance de la dette ralentisse cette année, dans un contexte d’incertitude sans précédent en matière de politique économique mondiale et de coûts d’emprunt toujours élevés.
Elle prévient cependant que malgré les coûts d’emprunt élevés et l’incertitude de la politique économique, sa prévision d’une augmentation de 5 000 milliards de dollars de la dette publique cette année pourrait augmenter en raison des appels à une relance budgétaire et à des dépenses militaires plus importantes en Europe.
« Je pense que nous verrons probablement beaucoup plus de volatilité sur les marchés de la dette souveraine, en particulier dans les pays où nous constatons une forte polarisation politique », a déclaré Emre Tiftik, directeur de la recherche sur la durabilité à l’IIF.
Les marchés émergents, tirés par la Chine, l’Inde, l’Arabie saoudite et la Turquie, ont représenté environ 65 % de la croissance de la dette mondiale l’année dernière.
Cet emprunt, ainsi qu’une dette record de 8,2 trillions de dollars que les marchés émergents doivent refinancer cette année – dont 10 % en devises étrangères – pourraient mettre à rude épreuve la capacité des pays à résister aux tempêtes politiques et économiques imminentes.
« Les tensions commerciales accrues et la décision de l’administration Trump de geler l’aide étrangère américaine, y compris les réductions de l’USAID, pourraient déclencher d’importants problèmes de liquidité et limiter la capacité de renouvellement et l’accès à la dette en devises », indique le rapport.
« Cela souligne l’importance croissante de la mobilisation des recettes intérieures pour renforcer la résilience face aux chocs extérieurs. »
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