La France n’a plus le choix. Depuis deux ans, nous parlons de montée en cadence, de réarmement industriel, d’économie de guerre.
Mais la réalité est brutale : nous ne sommes pas prêts.
Nous continuons à gérer la défense comme un exercice budgétaire alors qu’elle est proclamée comme étant un enjeu de survie.
Le réarmement bute sur :
-la situation déplorable actuelle
-les déficits courants colossaux
-la dette abyssale dont le cout est exponentiel
-la dégradation de la note de solvabilité de la France
-la surcharge de dépenses gouvernementales qui représentent 57% du PIB
-le mécontentement fiscal des citoyens, l’absence de consensus
-le cout astronomique de la transition climatique;
-le financement du rattrapage de retard technologique , IA , composants etc
-la paupérisation en cours des classes moyennes et le besoin d’assistance sociale croissant
-le niveau avili et misérable de l’euro qui renchérit nos achats extérieurs
-le drainage de notre épargne par les USA
-des frais généraux du pays et un gaspillage exorbitants au profit de classes parasites
LA FRANCE NE PEUT DEJA PLUS FAIRE FACE A SES OPERATIONS COURANTES
LA SEULE SOLUTION C’EST LA MUTUALISATION DES DETTES CE QUI EQUIVAUT A L’ALLEMAGNE PAIERA!
OPEXNEWS
Dans un monde où la guerre n’est plus une hypothèse mais une réalité, 2% du PIB, c’est une ligne Maginot budgétaire.
C’est insuffisant, dangereux. Il faut basculer immédiatement à 3%. Pourquoi 3% ? Parce que 2% ne suffisent pas.
Nos armées manquent de moyens. L’armée française est excellente, bien entraînée et aguerrie, là où nombre de nos partenaires européens n’ont plus connu l’épreuve du feu depuis des décennies. Mais elle manque de volume. Elle est taillée pour des interventions extérieures limitées, pas pour une guerre de haute intensité prolongée. Les stocks de munitions tiennent une semaine. Nos chars sont trop peu nombreux. Notre capacité de production ne permet pas une montée en puissance rapide.
Notre #BITD est sous tension. Produire plus vite ne sert à rien sans main-d’œuvre qualifiée, sans matières premières ni financements anticipés. L’accélération des cadences doit s’appuyer sur un effort budgétaire massif et des décisions politiques claires.
Nous devons être stratégiquement autonomes. L’Europe dépend encore trop des États-Unis. Si Trump applique sa menace de retrait de l’OTAN, nous devons être capables de tenir seuls. Or, aujourd’hui, nous ne le pouvons pas.
Nous payons aujourd’hui les conséquences des coupes budgétaires des gouvernements Chirac, Sarkozy et Hollande. L’armée française a été sous-financée pendant des décennies, réduite à un format minimal, alors que d’autres nations ont compris bien plus tôt la nécessité d’un réarmement massif. Nous avons perdu des années précieuses. Ce n’est pas la première fois que la France doit reconstruire son outil de défense après des années d’abandon. En 1964, de Gaulle posait déjà les bases d’une armée souveraine et offensive : « Nous allons avoir en 5 ans une armée moderne, technique, scientifique, adaptée à nos besoins et à nos moyens. Une armée capable d’intervenir partout. Une armée qui nous permettra de mener une politique de défense nationale et une politique étrangère mondiale. Une armée digne de la France.«
Cette vision doit redevenir la nôtre. 3% du PIB, maintenant.
+30 à +40 milliards d’euros/an, un impératif vital pour moderniser nos équipements, sécuriser nos stocks et réindustrialiser la défense.
Un effort qui irrigue l’économie, créant des milliers d’emplois et renforçant la souveraineté technologique.
Un levier pour notre autonomie stratégique, permettant à la France et à l’Europe de ne plus être dépendantes d’un parapluie américain de plus en plus incertain.
Nous avons trop attendu. Le temps du saupoudrage budgétaire est révolu. Il est temps d’investir massivement dans notre défense. 3% du PIB n’est pas une option, c’est une condition de survie
OPEXNEWS
À l’attention des éditorialistes de plateau, des politiciens en charentaises, des influenceurs influençables et des experts en tout, maîtres de rien : une nation qui néglige sa défense, qui réduit ses forces et qui s’imagine que la paix se signe sur un bout de papier plutôt que par un rapport de force, est une nation condamnée.
Il est de bon ton, dans certains cercles, d’évoquer la guerre avec des trémolos humanistes, d’appeler à des « négociations urgentes » avec la Russie, comme si Moscou jouait selon les règles d’un salon mondain.
Pendant que ces brillants esprits prêchent la soumission sous couvert de « réalisme », la guerre hybride est déjà là : dans le cyberespace, où nos infrastructures sont attaquées ; dans nos satellites, où les interférences se multiplient ; dans l’opinion publique, où la désinformation fait son œuvre. Or, comme le disait de Gaulle, une nation ne tient debout que si elle a une colonne vertébrale.
Cette colonne, c’est l’armée.
Supprimez-la, affaiblissez-la, laissez-la se déliter, et le reste s’effondre. Un État sans force militaire est un corps sans squelette, incapable de résister à la moindre secousse. L’idée qu’il faudrait « investir ailleurs » que dans la défense, qu’il suffirait de « tendre la main » à la Russie ou de suivre les errements isolationnistes de Trump pour garantir notre sécurité, relève d’une utopie dangereuse.
Une utopie qui, à chaque fois qu’elle a été appliquée dans l’Histoire, a conduit au chaos.
Il n’y a pas de souveraineté sans défense, pas d’indépendance sans puissance, pas de paix sans dissuasion.
Croire que l’on peut survivre dans un monde brutal sans s’armer, c’est choisir la servitude et habiller son renoncement du voile trompeur du pacifisme.
Ceux qui, par lâcheté, complaisance ou aveuglement, prêchent le désarmement et la fin de l’effort militaire seront les premiers à tomber lorsque les nations qui, elles, n’ont jamais cessé de préparer la guerre, viendront réclamer leur dû.
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« La défense ! C’est la première raison d’être de l’État. Il n’y saurait manquer sans se détruire lui-même. » – Charles de Gaulle.