Les médias, les notes de brokers, les bavards de la télé, les politiciens vous disent que les marchés financiers ont horreur , craignent, n’aiment pas l’incertitude. ne les croyez surtout pas. C’est faux et pour certains plus compétents que les autres ou plus initiés, c’est un mensonge délibéré.
La réalité est que les marchés modernes , les marchés du régime financiarisé aiment, adorent l’incertitude, mieux ils adorent les problèmes, les difficultés, les catastrophes.
Pour quoi ? Parce que la modernité financière se définit par l’inflationnisme.
L’inflationnisme c’est la doctrine qui prétend que tous les problèmes peuvent être non pas résolus mais repoussés par la création de monnaie , de crédit, de promesses de toujours plus de largesses.
L’inflationnisme c’est le secret des illusionnistes.
L’inflationnisme est au pouvoir depuis des décennies mais en raison du retard intellectuel dess masses , il n’est pas encore dans les consciences, les masses n’ont pas encore compris que les élites ne résolvent aucun problème et qu’elles ne font que taper dans légendaire boite de conserve c’est à dire repousser les problèmes, les impossibilités, les conflits, les antagonismes devant elles, devant nous,
Tout ce qui est non résolu s’accumule et en face de ce qui s’accumule ce sont les dettes qui gonflent , elles ne sont rien d ‘autres que des accumulations de promesses qui ne seront jamais tenues, c’est mathématique. Il faudrait faire chuter les niveaux de vie au seuil de la pauvreté pour honorer les promesses délirantes contenues dans les dettes, dans le crédit, dans les retraites, dans les assurances vie, dans les soins de santé, dans les actions cotées sur les bourses de valeurs.
15 juillet – Reuters :
« Les énormes dettes des plus grandes économies mondiales commencent à nouveau à perturber les marchés financiers, alors que les élections assombrissent les perspectives budgétaires. Les obligations françaises ont pris un coup après une élection surprise et des plans de dépenses lourds ont suscité l’inquiétude. La dynamique de la dette américaine est au centre des attentions avant l’élection présidentielle de novembre. Une crise de la dette n’est pas le scénario de base, mais les investisseurs sont conscients du risque d’un relâchement des cordons de la bourse qui pourrait déclencher des tensions sur les marchés. « Les déficits sont de nouveau au centre des préoccupations », a déclaré Guy Miller, stratège en chef des marchés chez Zurich Insurance Group. « Il faut accorder plus d’attention non seulement à la dette, mais aussi à la manière de générer une dynamique de croissance, notamment en Europe », a-t-il ajouté.
On dit que les marchés détestent l’incertitude, c’est faux, les marchés mondiaux hautement spéculatifs ont depuis un certain temps escaladé avec confiance le mur proverbial de l’inquiétude.
Souvent , il y a des indices de vulnérabilité au risque mais ils sont très vite masqués par la dynamique spéculative des Bourses en ébullition.. Les marchés spéculatifs sont notoirement axés sur le court terme.
A certains moments les parieurs changent de cheval , c’est ce qui se passe ces derniers jours.
16 juillet – Bloomberg :
« Les actions ont atteint des sommets historiques, les paris sur la prochaine baisse des taux de la Réserve fédérale ayant alimenté une hausse dans les segments les plus risqués du marché. Wall Street a prolongé une tendance à la rotation de l’argent vers les petites capitalisations et à la sortie de la « sécurité » des mégacapitalisations depuis les données d’inflation faibles de la semaine dernière. Au cours des quatre dernières séances, le Russell 2000 a battu le Nasdaq 100 de près de 11 points de pourcentage, un exploit jamais vu depuis 2011. »
17 juillet – Reuters :
« L’indice des semi-conducteurs de Wall Street a perdu plus de 500 milliards de dollars de valeur boursière mercredi lors de sa pire séance depuis 2020, après qu’un rapport a indiqué que les États-Unis envisageaient de restreindre plus sévèrement les exportations de technologie avancée des semi-conducteurs vers la Chine. Les remarques du candidat républicain à la présidence Donald Trump selon lesquelles le centre de production clé de Taïwan devrait payer les États-Unis pour sa défense ont intensifié les ventes d’actions de puces. »
« La rotation du marché ébranle les géants de la technologie alors que les petites capitalisations montent en flèche. » Le scénario haussier soutient qu’une rotation vers les petites capitalisations et les sous-performants constitue la pause saine qui rafraîchit
En attendant bien sur que les grandes technologiques, avec des attentes élevées de bénéfices stellaires remettent le taureau de l’IA/technologie sur les rails .
Nvida a chuté de 8,8 % cette semaine, la plus forte baisse depuis avril.
L’indice des semi-conducteurs (SOX) a chuté de 8,8 %, la plus forte baisse depuis avril.
ASML a chuté de 17,5 %, Advanced Micro Devices de 16,5 %, Micron de 14,4 %, Lam Research de 14,3 % et Applied Materials de 13,6 %.
Plutôt sanglant
Pendant ce temps les tenants de la théorie de la saine rotation remarqueront la hausse de 8,0 % de l’indice KBW Regional Bank cette semaine, ainsi qu’une hausse de 8,6 % de l’indice S&P 500 de la construction , du Homebuilding.
L’indice des services pétroliers de Philadelphie a progressé de 2,8 %. Les valeurs de la santé et de la finance à la consommation ont enregistré de solides gains. L’indice arithmétique Value Line Arithmetic Index des « valeurs moyennes » est resté quasiment inchangé sur la semaine.
La rotation de cette semaine a surpris le marché.
La communauté des spéculateurs à effet de levier (c’est-à-dire les fonds spéculatifs, les « family offices », les bureaux de négociation pour compte propre, les courtiers en produits dérivés) fournit la source marginale de liquidité dont le marché a besoin .
Lorsque l’on accepte le risque, l’expansion de l’effet de levier crée une liquidité du marché qui se renforce elle-même.
En sens inverse la fuite devant le risque de baisse provoque des dénouements de levier qui réduisent la liquidité.
Les acteurs à effet de levier étaient sûrement très longs sur la technologie, tout en sous-pondérant les banques régionales et les constructeurs de maisons . Il convient de noter que l’indice des banques régionales a gagné 18,9 % au cours des sept séances terminées le 17 juillet. Le constructeur de maisons DR Horton, , a bondi de 13,1 % cette semaine.
19 juillet – Bloomberg:
« À Wall Street, les grandes opérations qui ont prévalu pendant des années sont dénouées à mesure que le contexte monétaire et politique évolue. Aujourd’hui, les traders se précipitent vers les options, ils payent pour protéger – ou dynamiser – leurs portefeuilles après une semaine mouvementée
Alors que le cycle électoral démarre sérieusement, la demande d’assurance de portefeuille en cas de krach boursier est en plein essor, car les contrats dits à risque extrême enregistrent leur plus forte hausse de coûts de toute l’année.
Une mesure générale de la volatilité des actions a également augmenté au rythme hebdomadaire le plus rapide depuis mars 2023, au moment même où les investisseurs ont investi des sommes record dans des fonds négociés en bourse qui suivent le S&P 500. Les paris sur les produits dérivés, auparavant générateurs d’argent, sur des bastions technologiques tels que Nvidia Corp. sont abandonnés avec enthousiasme. »
2 juillet – Financial Times :
« La fin de 13 années d’argent presque gratuit sur les marchés financiers a révélé des excès qui semblent totalement déconcertants avec le recul. Prenons… le tsunami de prêts à effet de levier dits « cov-lite », ou « covenant-light », vers lesquels les investisseurs se sont rués avec insouciance. Fin 2023, le montant de ces prêts en cours, qui ne comportent pas les clauses de protection typiques conçues pour servir de système d’alerte précoce pour les prêteurs, a grimpé à 1 250 milliards de dollars… Ce fut une véritable fête, en particulier pour les émetteurs de ces prêts, qui ont pu emprunter beaucoup d’argent avec un minimum de freins et de contrepoids. Et maintenant, les prêteurs et les investisseurs qui ont accordé ces prêts en paient le prix, dans un phénomène surnommé à Wall Street « la violence entre créanciers ». Comme c’est approprié. Le carnage est presque partout sur l’important marché des prêts à effet de levier. Essentiellement, les émetteurs de prêts avec peu ou pas de clauses restrictives… ont cherché à restructurer leurs bilans pour éviter une catastrophe financière et parfois pour essayer d’extraire de la valeur au profit des actionnaires aux dépens des créanciers. »
Le choix de JD Vance comme vice président par Trump change la donne sur les big techs.. De nombreux PDG ont la trouille. » Reuters : « Le choix de Trump comme vice-président soutient la répression antitrust des Big Tech. »
15 juillet – New York Times :
« Le sénateur républicain de l’Ohio JD Vance est un fervent partisan de l’industrie pétrolière et gazière, s’oppose à l’énergie solaire et aux véhicules électriques et a déclaré que le changement climatique n’était pas une menace… Alors que M. Vance cherchait à obtenir l’aval de M. Trump pour sa candidature au Sénat, ses positions sur le changement climatique ont pris un tournant radical. « Je suis sceptique quant à l’idée que le changement climatique soit causé uniquement par l’homme », a déclaré M. Vance à l’American Leadership Forum… Il a reconnu que le climat changeait mais a déclaré que l’homme n’avait aucun rôle à jouer dans ces changements. « Il change, comme d’autres l’ont souligné, il change depuis des millénaires », a déclaré M. Vance. »
Le risque qui se dessine pour les grandes entreprises technologiques est considérable.
Au-delà des lois antitrust, le développement massif de l’IA, gourmande en énergie, est parallèle au développement des énergies renouvelables. Supprimer les subventions aux énergies renouvelables aurait des conséquences importantes.
« Les actions du solaire chutent alors que les investisseurs en énergie propre craignent une victoire de Trump. » « La tempête Trump frappe les actions du secteur éolien et solaire. »
16 juillet – Bloomberg
« Et tandis que les sondages montrent universellement que les électeurs américains préfèrent la gestion de l’économie par Trump à celle de Biden, beaucoup ne savent pas exactement ce qu’ils obtiendront s’ils optent pour un autre tour avec lui. Il balaie ces inquiétudes d’un revers de la main. « Trumponomics », dit-il, équivaut à « des taux d’intérêt et des impôts bas ». C’est « une formidable incitation à faire avancer les choses et à ramener les entreprises dans notre pays« . Trump forerait plus et réglementerait moins. Il fermerait la frontière sud. Il ferait pression sur ses ennemis comme sur ses alliés pour obtenir de meilleures conditions commerciales. Il libérerait l’industrie des crypto-monnaies et freinerait les grandes entreprises technologiques imprudentes. »
17 juillet – Yahoo Finance:
« Les nouveaux commentaires de l’ancien président Donald Trump augmentent la pression politique sur la Réserve fédérale alors que les décideurs politiques indiquent clairement qu’ils se rapprochent d’une baisse des taux d’intérêt. Dans une interview accordée à Bloomberg, le candidat républicain a réitéré que les responsables de la banque centrale ne devraient pas assouplir la politique monétaire avant les élections de novembre. « C’est quelque chose qu’ils savent qu’ils ne devraient pas faire », a-t-il déclaré. Mais les responsables de la Fed… suggèrent que le moment des réductions se rapproche en fait. »
Le S&P500 a chuté de 2,0 % (en hausse de 15,4 % depuis le début de l’année), tandis que le Dow Jones a progressé de 0,7 % (en hausse de 6,9 %).
Les services aux collectivités ont reculé de 1,4 % (en hausse de 11,8 %).
Les banques ont bondi de 3,3 % (en hausse de 17,0 %), tandis que les courtiers ont peu changé (en hausse de 17,1 %).
Les transports ont progressé de 1,7 % (en baisse de 0,7 %).
Le S&P 400 des Midcaps a glissé de 0,2 % (en hausse de 8,4 %), tandis que le Russell 2000 des petites capitalisations a progressé de 1,7 % (en hausse de 7,8 %).
Le Nasdaq100 a chuté de 4,0 % (en hausse de 16,0 %). Les semi-conducteurs ont chuté de 8,8 % (en hausse de 26,1 %).
Les biotechnologies ont reculé de 0,2 % (en hausse de 1,7 %).
Avec le lingot en baisse de 11 $, l’indice de l’or HUI a baissé de 1,4 % (en hausse de 21,9 %).
Les taux des bons du Trésor à trois mois ont terminé la semaine à 5,19 %. Les rendements des obligations d’État à deux ans ont gagné six points de base cette semaine à 4,51 % (en hausse de 26 points de base depuis le début de l’année).
Les rendements des bons du Trésor à cinq ans ont augmenté de six points de base à 4,17 % (en hausse de 32 points de base).
Les rendements des bons du Trésor à dix ans ont augmenté de six points de base à 4,24 % (en hausse de 36 points de base).
Les rendements des obligations à long terme ont ajouté cinq points de base à 4,45 % (en hausse de 42 points de base).
Les rendements des MBS Fannie Mae de référence ont bondi de 13 points de base à 5,65 % (en hausse de 38 points de base).
Les rendements des bunds allemands ont baissé de trois pbs à 2,47% (en hausse de 44 pb). Les rendements français ont baissé de deux pbs à 3,14% (en hausse de 58 pbs). L’écart entre les obligations françaises et allemandes à 10 ans s’est élargi d’environ un point à 67 pbs
Les rendements italiens ont glissé d’un point de base à 3,78 % (en hausse de 8 points de base depuis le début de l’année).
Les rendements grecs à 10 ans ont chuté de trois points de base à 3,43 % (en hausse de 38 points de base).
Les rendements à 10 ans de l’Espagne ont baissé d’un point de base à 3,25% (en hausse de 26 pb).
Les rendements des gilts britanniques à 10 ans ont gagné un point de base à 4,12% (en hausse de 59 pb). L’indice boursier britannique FTSE a perdu 1,2% (en hausse de 55% depuis le début de l’année).
L’indice boursier japonais Nikkei a chuté de 2,7% (en hausse de 19,7% depuis le début de l’année). Les rendements japonais à 10 ans « JGB » ont baissé de deux pb à 1,04% (en hausse de 43 pb depuis le début de l’année).
Le CAC40 français a chuté de 2,5% (inchangé).
L’indice boursier allemand DAX a chuté de 3,1% (en hausse de 8,5%).
L’indice boursier espagnol IBEX 35 a reculé de 1,4% (en hausse de 9,8%).
L’indice italien FTSE MIB a chuté de 1,1% (en hausse de 12,7%).
Les actions des marchés émergents ont pour la plupart baissé.
L’indice brésilien Bovespa a perdu 1,0% (en baisse de 4,9%) et l’indice mexicain Bolsa a chuté de 2,6% (en baisse de 6,7%).
L’indice sud-coréen Kospi a chuté de 2,2% (en hausse de 5,3%).
L’indice boursier indien Sensex a peu varié (en hausse de 11,6%).
L’indice chinois Shanghai Exchange a augmenté de 0,4% (en hausse de 0,2%).
L’indice turc Borsa Istanbul National 100 a ajouté 0,8% (en hausse de 49,3%). Le
Le crédit de la Réserve fédérale a diminué de 6,3 milliards de dollars la semaine dernière à 7,176 trillions . Français Le crédit de la Fed a baissé de 1,714 trillions par rapport au pic du 22 juin 2022. Au cours des 253 dernières semaines, le crédit de la Fed a augmenté de 3,449 trillions , soit 93 %. Le crédit de la Fed a gonflé de 4,365 trillions , soit 155 %, au cours des 610 dernières semaines.
Ailleurs, les avoirs de la Fed pour compte des propriétaires étrangers de bons du Trésor et de dette des Agences ont diminué de 0,8 milliard de dollars la semaine dernière à 3,311 trillions . Les « avoirs en dépôt » ont diminué de 120 milliards de dollars en glissement annuel, soit 3,5 %.
Le total des actifs des fonds du marché monétaire a gagné 9,6 milliards de dollars pour atteindre un record de 6,154 trillions Les fonds monétaires ont augmenté de 268 milliards de dollars, soit 8,1 %, en glissement annuel et de 679 milliards de dollars, soit 12,4 %, en glissement annuel.
Le total des billets de trésorerie a augmenté de 5,2 milliards de dollars pour atteindre 1,295 trillions Le CP a augmenté de 113 milliards de dollars, soit 9,6 %, au cours de l’année écoulée.
Les taux hypothécaires fixes à 30 ans de Freddie Mac ont chuté de 12 pbs pour atteindre leur plus bas niveau en 18 semaines, à 6,77 % (en hausse de 5 pbs sur un an). Les taux à 15 ans ont chuté de 12 pbs pour atteindre leur plus bas niveau en six mois, à 6,05 % (en baisse de 2 pbs). L’enquête de Bankrate sur les coûts d’emprunt hypothécaire jumbo a montré que les taux fixes à 30 ans ont baissé de quatre pbs pour atteindre 7,21 % (en hausse de 3 pb).
Sur les changes
16 juillet – Reuters :
« Le Japon est prêt à prendre toutes les mesures possibles pour contrer les mouvements de change excessivement volatils, a déclaré le secrétaire général du Cabinet Yoshimasa Hayashi…, gardant les marchés en alerte quant à la possibilité d’une nouvelle intervention pour soutenir le yen. Les données de la Banque du Japon… suggèrent que Tokyo pourrait avoir dépensé 2 140 milliards de yens (13,5 milliards de dollars) en interventions vendredi dernier. Combiné au montant estimé dépensé jeudi, le Japon est soupçonné d’avoir acheté près de 6 000 milliards de yens via des interventions la semaine dernière. »
17 juillet – Bloomberg :
« Les incursions apparentes du Japon sur le marché des changes la semaine dernière soulignent la difficulté de chronométrer les mouvements pour maintenir les traders sur leurs gardes sans diminuer l’efficacité de l’intervention. Les autorités ont eu l’élément de surprise jeudi avec un mouvement présumé de 3 500 milliards de yens (22 milliards de dollars) au cours d’une période de faible volatilité… Bien que cela ait généré une appréciation rapide de quatre yens de la monnaie par rapport au dollar, le gain a commencé à s’estomper progressivement, jusqu’à un mouvement de suivi vendredi, estimé à environ 2 100 milliards de yens. Pourtant, cette deuxième action apparente n’a fait progresser la monnaie que d’un yen et demi. »
Sur la semaine, l’indice du dollar américain a augmenté de 0,3 % à 104,396 (en hausse de 3,0 % depuis le début de l’année).
Sur la semaine, le franc suisse a augmenté de 0,6 % et le yen japonais de 0,2 %.
À la baisse, le réal brésilien a baissé de 3,0 %, le peso mexicain de 2,4 %, la couronne norvégienne de 2,0 %, le dollar néo-zélandais de 1,8 %, le rand sud-africain de 1,7 %, la couronne suédoise de 1,6 %, le dollar australien de 1,5 %, le won sud-coréen de 1,1 %, le dollar canadien de 0,7 %, la livre sterling de 0,6 %, le dollar de Singapour de 0,3 % et l’euro de 0,2 %.
Le renminbi chinois (onshore) a baissé de 0,27 % par rapport au dollar (en baisse de 2,34 % depuis le début de l’année).
18 juillet – CNBC
« Si Donald Trump remporte l’élection présidentielle américaine, ses projets d’imposition de droits de douane de 60 % sur les produits chinois pourraient constituer un « risque majeur de ralentissement de la croissance » pour la Chine, selon Goldman Sachs. Français Les chances de voir Trump devenir le prochain président ont augmenté après qu’il a survécu à une tentative d’assassinat samedi et qu’il a choisi l’ancien critique JD Vance comme colistier… « En ce moment, les exportations sont un point positif majeur de l’économie chinoise, et je pense que les décideurs politiques devraient peut-être s’y préparer », a déclaré Hui Shan, économiste en chef de la Chine chez Goldman Sachs, à CNBC… « Nous voyons des récits de tarifs douaniers, non seulement aux États-Unis, mais chez d’autres grands partenaires commerciaux de la Chine… Cela ne va donc pas être un moteur de croissance durable pour la Chine.
Sur les matières premières
16 juillet – Financial Times :
« Les prix de l’or ont atteint un niveau record mardi, les perspectives croissantes d’une série de baisses des taux d’intérêt de la Réserve fédérale cette année et d’une deuxième présidence de Donald Trump ayant donné un double coup de pouce au métal précieux. L’or a gagné 1,7% pour atteindre 2 465 dollars l’once troy, éclipsant le précédent record atteint en mai. Les derniers gains interviennent après que des données d’inflation américaines plus faibles que prévu la semaine dernière ont renforcé les attentes d’une baisse des coûts d’emprunt de la Fed, ce qui tend à stimuler les actifs non productifs comme l’or.
18 juillet – Reuters :
« Quelle classe d’actifs les millennials et les investisseurs de la génération Z souhaitent-ils tous deux détenir ? Voici une réponse que vous n’avez peut-être pas devinée : l’or. Parmi les investisseurs fortunés de moins de 43 ans, 45 % possèdent de l’or en tant qu’actif physique, et 45 % supplémentaires souhaitent le détenir, selon une étude récente de Bank of America Private Bank. Ces pourcentages sont bien plus élevés que ceux des autres groupes d’âge. »
L’indice Bloomberg des matières premières a chuté de 3,2 % (en baisse de 1,2 % depuis le début de l’année).
L’or au comptant a glissé de 0,4 % à 2 411 $ (en hausse de 16,4 %).
L’argent a chuté de 5,1 % à 30 $ (en hausse de 22,8 %).
Le brut WTI a chuté de 2,08 $, soit 2,5 %, à 82,21 $ (en hausse de 12 %).
L’essence a chuté de 2,6 % (en hausse de 16 %), et le gaz naturel a plongé de 8,6 % à 2,128 $ (en baisse de 15 %).
Le cuivre a chuté de 7,8 % (en hausse de 9 %).
Le blé a augmenté de 0,9 % (en baisse de 14 %), tandis que le maïs a chuté de 2,4 % (en baisse de 17 %).
Le Bitcoin a grimpé de 9 180 $, soit 15,9 %, à 66 990 $ (en hausse de 57,6 %).