Je pense que vous lirez avec plaisir le texte qui m’a été envoyé par un ami lecteur. Il est à la suite de ma réflexion éditoriale.
Cette reflexion vise à vous faire toucher du doigt le lien qu’il y a entre la manipulation des esprits et la crise du système capitaliste qui est en cours.
J’essaie de vous faire comprendre que la destruction et la déstructuration en cours sont un Projet, ni innocent, ni involontaire.
Vous violer, vous violenter, vous infliger un spectacle choquant ce n’est pas œuvrer pour la diversité, c’est ‘exactement l’inverse puisque cela provoque un rejet et raidissement qui dressent contre les représentants de cette soi disant diversité. Au passage il ne s’agit pas de diversité mais d’inversion des valeurs et de caricature grotesque et malveillante , ce n’est pas la même chose.
Blesser la société civile est un acte criminel de division et non pas une recherche de consensus!
J’ai eu beaucoup de plaisir à le lire et je pense qu’il en sera de même pour vous. La similitude entre ce à quoi il nous est donné d’observer et le canevas théorique de manipulations des esprits est plus que frappante, elle est totale.
On pourrait prendre tout ceci pour un pur exercice intellectuel, il n’en est rien. Nous sommes dans le réel, nous sommes dans le pratique, nous sommes dans ce qui est effectif.
Pourtant, malgré les évidences, je suis persuadé que la grande majorité des citoyens, la grande majorité de ceux qui ne sont pas trop stupides, la grande majorité des honnêtes gens, refuseront de prendre ce texte pour argent comptant ou même de lui accorder le moindre crédit.
Et nous touchons ainsi le problème central de l’action politique moderne dont je soutiens qu’elle s’est noyée dans la passion des mots.
Dans les temps anciens, il y avait une sorte de mythe marxiste qui prétendait que le savoir et les prises de conscience étaient une étape dans la marche de l’Histoire et même une étape révolutionnaire.
En quelque sorte, il aurait suffi de porter certaines choses à la connaissance du peuple, de l’informer, de lui révéler ce qui était caché pour qu’un processus révolutionnaire se mette en marche. En quelque sorte aussi, les mouvements de l’esprit auraient été capables de changer et d’infléchir l’histoire.
Je l’ai cru longtemps et c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai passé une grande partie de ma vie à écrire. Je croyais que la fonction sociale d’un intellectuel était de faire progresser la connaissance, la conscience et même l’éthique.
Je suis parvenu à un âge où je n’y crois plus.
J’observe en effet que notre période historique extraordinairement riche en informations, en révélations, en découvertes, et bénéficiant de moyens de diffusions considérables, que notre période historique consacre l’échec du mythe du savoir et de la prise de conscience. Nous sommes au contraire confrontés à un colossal « nous n’en voulons rien savoir »
Le fait que le peuple ait accès au savoir n’a nullement impliqué, toutes ces dernières années, qu’il soit capable de mieux comprendre le monde dans lequel il vit.
Dans un texte merveilleux, Léo Ferré chante « les mots et les balles, ça tue pareil ». Malgré son esthétique, Léo Ferré se trompait. Les mots sont des bouteilles à la mer qui, bien souvent, échouent lamentablement sur les plages de l’ignorance, ils ne sont ni déchiffrés, ni assimilés, ils ne produisent aucune Praxis au sens du bon vieux Marx.
En politique c’est devenu comme en matière de météo, on s’en plaint, on se défoule, on sublime, mais on ne fait rien pour changer.
Instruit par l’expérience de l’histoire, à la faveur de mon honnêteté intellectuelle, je pense maintenant que les mots sont loin de suffire dans les combats sociaux et politiques. Pour être efficaces, les mots doivent être portés par des groupes sociaux déterminés, profondément solidaires, fermement convaincus de leurs idées, et ces groupes sociaux doivent s’organiser pour donner force aux mots. Il faut passer de la masturbation pornographique à faire l’amour pour procréer.
En quelque sorte, et en poussant à l’extrême, les mots sans les organisations ne servent à rien et les organisations sans les armes sont impuissantes. Terrible constat qui rejoint les conclusions de Lénine.
La séparation des deux univers que constituent le réel et l’univers des mots est maintenant très avancée. Il y a, à notre époque, une dissociation incroyable entre les mots et leurs sens, entre les récits et les actes; cette dissociation est pour moi l’élément essentiel pour comprendre l’impuissance politique et la marche progressive vers de nouvelles formes de tyrannies. Avec la complicité de ceux qui en sont victimes.
Peut-être que je suis trop pessimiste, mais j’ai l’impression que le peuple vit dans un imaginaire de plus en plus clôturé et qu’à l’intérieur de cet univers, il a tous les droits, droit en particulier à toutes les jouissances stériles, morbides de type masturbatoire ; il a le droit de transgresser sans mesure, droit à tout ce qui ne dérange pas les maitres et surtout à tout ce qui ne leur coute rien; les maitres, eux, les 1%, contrôlent le réel, actionnent les vrais leviers de manœuvre et de commande , et ils font en sorte que l’imaginaire soit bien clos et ne contienne rien qui soit véritablement subversif.
Cette disjonction que je décris va se renforçant au fil du temps. Dans cet imaginaire bien sur il y a des fous du roi qui ont pour fonction objective de gérer les consentements et de désamorcer les rebellions. On connait les analyses de Muray sur les Homo Festivus et les rebellocrates n’est ce pas.
On peut supposer que les peuples comprendraient un peu mieux leur vie, leur situation et leur impuissance si les chainons essentiels des causalités qui ont produit cette période historique leur étaient expliqués. Mais ces chainons de causalités nécessaires à la vraie connaissance sont escamotés.
Ainsi, si l’on affirme, comme je le fais, que les élites ne veulent plus le bien du peuple, qu’ils ne gèrent plus dans l’intérêt général, qu’ils n’ont qu’une obsession: durer, je me heurte à un colossal « je n’en veux rien savoir ».
Le mythe sacré du pouvoir qui veut notre bien a la vie dure! Le peuple veut, contre toute évidence vivre dans le déni. C’est devenu un besoin. D’où la facilité avec laquelle les élites écartent toute révélalion susceptible de leur nuire.
Si je vais un peu plus en arrière, si j’explique et je démontre que nous vivons dans un Système et que ce système produit un Ordre social, que ce système est en crise, qu’il a atteint ses limites et que les privilégiés du système n’ont qu’une obsession, c’est de continuer à le faire tourner malgré tout pour préserver cet ordre qui leur convient si bien , là, je me heurte à un mur!
Peut-être que certains parmi les plus évolués sont capables d’établir les relations, les articulations entre les bizarreries qu’ils observent, comme par exemple la croissance exponentielle des dettes et l’ordre social fondé sur les inégalités croissantes, mais hélas ils n’en tirent aucune conclusion utile.
Faut-il que j’explique le lien qui existe entre le système qui est un système d’accumulation de capital, un système de recherche de profit maximum, et l’existence de limites à l’accumulation ce qui détermine le problème de l’insuffisance de profit et son remède, le recours à l’endettement?
Bien peu acceptent de suivre cette voie tant elle est leur parait étrange et différentie ce qu’ils constatent dans leur vie quotidienne.
Qui comprend ou même accepte l’idée que l’argent , la monnaie sont un voile dont l’utilité systémique radicale est de masquer, de mystifier?
Comment faire passer l’idée que de l’argent il y en a et qu’il y en aura toujours puisque c’est de la fausse monnaie. Et que la vraie rareté pour le système, ce n’est pas l’argent mais le profit, moteur et but du système. Même la rareté des ressources et les externalités sont des alibis pour rationaliser le besoin de profit de l’Ogre qu’est le capital.
Faut-il que j’explique que, face aux limites du système exposé ci-dessus, l’une des solutions utilisées par les privilégiés est de hausser sans cesse l’exploitation des salariés, de confisquer tous les gains de la productivité et de la modernité, de la civilisation et de pousser à la régression et à la barbarie.,…
Je reviendrai sur ces questions, c’était ici une simple association d’idées à l’occasion de l’opportunité que constitue ce texte.
Dans un système tout est lié, tout dépend de tout, tout est interdépendant , la compréhension passe par cette vision du Tout. Et le spectacle mondial infame qui nous été infligé lors du début des JO fait parti du Tout, de ce Tout de la crise du capitalisme.
Le Capitalisme est en crsie, il bute sur ses limites internes, mais son Ordre convient trop bien aux privilégiés pour qu’ils acceptent de l’abadonner.
Pour persévérer les élites ont un grand projet: la déstructuration de nos sociétés.
« Pendant qu’ils se droguent, qu’ils s’enculent, qu’ils s’envoient en l’air, qu’ils s’engueulent, ils nous foutent la paix.«
« Ils ne nous coutent rien, ils ferment leur gueule« .
« Et en plus ils paient eux même les frais du maintien de leur propre domination! »
Lisez maintenant le texte ci dessous.
Via Epicure de rappel.
J‘ai demandé à ChatGPT de se livrer à un exercice de simulation dans le domaine de la manipulation sociale.
Toute ressemblance entre ses réponses et des situations réelles… devrait vous faire réfléchir..
Prompt :« Imagine un monde dans lequel la guerre des esprits règne et une partie de la population veut annihiler la culture, l’éducation, la famille, la morale, la spiritualité, la philosophie de l’autre partie de la civilisation. Imagine comment elle pourrait s’y prendre sans que l’autre partie s’en rende compte et ne se rebelle. »
Réponse de ChatGPT4o :
« Pour imaginer un monde où une guerre des esprits est en cours, avec une partie de la population cherchant à annihiler les fondements culturels, éducatifs, familiaux, moraux, spirituels et philosophiques de l’autre partie de la civilisation sans qu’ils ne s’en rendent compte ni ne se rebellent, plusieurs stratégies subtiles et insidieuses pourraient être employées. Voici comment cela pourrait se dérouler :
1. Infiltration et Contrôle des Médias
Propagande : Utilisation des médias pour diffuser des messages subtils qui dévalorisent progressivement les valeurs et les institutions de l’autre partie.
Divertissement : Surabondance de contenus de divertissement qui détournent l’attention des questions essentielles, rendant la population apathique et désintéressée par les sujets importants.
Narration biaisée : Présentation constante des idées et valeurs opposées comme dépassées ou ridicules, tout en glorifiant des alternatives qui alignent avec les objectifs de la faction dominante.
2. Manipulation de l’Éducation
Réforme des programmes scolaires : Intégration progressive de nouvelles idéologies et réécriture de l’histoire pour minimiser ou discréditer les contributions et valeurs de l’autre partie.
Formation des enseignants : Sélection et formation des enseignants pour qu’ils inculquent subtilement ces nouvelles idées aux jeunes générations.
Activités parascolaires : Introduction de clubs et d’activités qui promeuvent les valeurs de la faction dominante, tout en marginalisant les valeurs traditionnelles.
3. Fragmentation Sociale
Encouragement des divisions : Exacerbation des différences et conflits internes au sein de l’autre partie, notamment sur des questions de race, de genre, de classe sociale, etc.
Soutien à des sous-cultures alternatives : Promotion et financement de sous-cultures qui sont en opposition directe avec les valeurs traditionnelles, les rendant plus attrayantes.
4. Technologie et Surveillance
Contrôle des plateformes numériques : Utilisation des algorithmes des réseaux sociaux pour amplifier les messages qui soutiennent la faction dominante tout en réduisant la visibilité des messages opposés.
Contrôle des plateformes numériques : Utilisation des algorithmes des réseaux sociaux pour amplifier les messages qui soutiennent la faction dominante tout en réduisant la visibilité des messages opposés.
Collecte de données : Surveillance des communications et des comportements pour identifier et neutraliser discrètement les leaders d’opinion opposés.
5. Érosion des Institutions
Affaiblissement de la famille : Promotion de modes de vie et de valeurs qui minent l’importance de la structure familiale traditionnelle.
Détournement des institutions religieuses : Infiltration des institutions religieuses pour les transformer en promoteurs des nouvelles idéologies, ou les discréditer en exposant des scandales.
Déstabilisation économique : Création de crises économiques qui rendent les valeurs traditionnelles et les institutions moins viables et moins attractives.
6. Propagation de Nouvelles Normes Morales
Relativisme moral : Promotion d’une vision relativiste de la morale où toutes les valeurs se valent, rendant les valeurs traditionnelles perçues comme arbitraires.
Célébration des transgressions : Glorification des comportements transgressifs et marginalisation de ceux qui adhèrent aux valeurs traditionnelles.
7. PsyOps et Conditionnement Psychologique
Subversion culturelle : Utilisation de la culture populaire pour modifier les normes et les valeurs sociales de manière subtile mais constante.
Conditionnement graduel : Utilisation de techniques de psychologie sociale pour conditionner la population à accepter progressivement les nouvelles idéologies sans résistance. En combinant ces stratégies, la faction dominante pourrait s’assurer que les changements s’effectuent de manière si progressive et omniprésente que l’autre partie de la civilisation ne se rendrait pas compte de la perte de ses valeurs et de ses institutions jusqu’à ce qu’il soit tro