Louis Gallois ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Recherche et de la Technologie puis directeur général de l’Industrie, Ministère de l’Industrie en septembre 1982, puis chargé de mission au ministère de l’Économie, des Finances et de la Privatisation en octobre 1986. Il retrouve la direction du cabinet de Jean-Pierre Chevènement, cette fois ministre de la Défense, en mai 1988. Il a été le PDG de plusieurs entreprises nationales.
Voici ce qu’il dit à propos du marché européen de l’énergie:
« Ce marché fonctionne de manière aberrante, le prix de l’électricité n’est pas le prix de revient de l’électricité, c’est le prix du gaz, hors le gaz est devenu une valeur spéculative depuis le conflit ukrainien.
C’est une situation aberrante, il faut sortir de ça.
Comment : lancer un programme de réacteurs nucléaires,
Macron l’a fait mais un peu tard avec des 1er effets en 2035/2040.
C’est un problème qui résulte de 20 ans de politique énergétique confiée à un ministère de l’environnement, qui ne voit qu’un seul axe.
Si on ne peut pas réformer le marché de l’électricité, il va falloir en sortir. Les espagnols et les portugais sont sortis du marché de l’électricité, ils la payent beaucoup moins cher. Si on sort, l’argument avancé est que l’on désorganise totalement le marché des autres, car la France est en interconnection avec tous ses voisins.
Avant, le marché unique de l’électricité, on s’échangeait l’électricité, il y avait une bourse qui se situait en Suisse, on peut donc maintenir ces interconnexions ».
C’est la seule façon de relancer notre industrie, de donner du pouvoir d’achat aux français et d’éviter la récession économique qui nous menace pour 2025
