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Editorial. L’Histoire se remet en marche.

L’Histoire se remet en marche.

Elle s’était arrêtée en 1989 lors de la chute du mur de Berlin et de l’URSS laquelle avait permis au Système de recueillir les dividendes de la paix, et de neutraliser la negativité de la lutte des classes.

Elle a repris son cours en 2008 avec la crise endogène du capital financier, chute qui a montré les limites du système de l’accumulation de capital et surtout de capital fictif, dettes et actifs financiers.

Depuis lors l’histoire avance, la taupe creuse. Le système se fragilise. Des phénomènes de ruptures, de tout ou rien, de non linéarité se présentent à nous sans être bien identifiés. Peu de gens voit le Présent avec les yeux de Demain, ils extrapolent!

La chute de nombreux dirigeants ou gouvernements occidentaux est le signe que quelque chose de profond est en train de changer dans nos sociétés.

La notion que « l’histoire se remet en marche » doit être interprétée comme un retour à des dynamiques historiques marquées par des changements significatifs dans le paysage politique et social. Les luttes sociales sont de retour. Les conflits géopolitiques majeurs également.

Politique :

  • Changement de Leadership : Une vague de changements de dirigeants dans les démocraties occidentales signale un rejet des figures politiques traditionnelles.
  • Montée du Populisme : Les mouvements populistes, qui critiquent les élites et promettent un retour à des valeurs ou à une « pureté » politique, gagnent du terrain. Ils expriment et prennent en charge le sentiment de frustration des classes moyennes et des travailleurs face à la mondialisation, à l’immigration, et aux inégalités croissantes.
  • Crise de la Démocratie : Il y a une remise en question des systèmes démocratiques eux-mêmes, avec une polarisation accrue, une propagande généralisée, et des attaques contre la liberté d’expression et les institutions démocratiques, ce qui érode la confiance publique dans le système.
  • Réalignement Géopolitique : Les tensions internationales, notamment la guerre en Ukraine, ont mettent en question l’ordre mondial post-Guerre Froide et souligne la dépendance économique des vassaux des Etats Unis.

Cette remise en mouvement de l’Histoire intervient sur une toile de fond propre au monde occidental:

  • Stagnation Économique : La stagnation des salaires réels et la perception que le progrès social est en déclin ont conduit à une insatisfaction généralisée.
  • Crise des Valeurs et Identités : Le débat sur le « wokisme » et les politiques identitaires a polarisé les sociétés, avec des segments de la population perçus comme étant déconnectés des préoccupations économiques quotidiennes au profit de questions culturelles et identitaires.
  • Mouvements Sociaux : Il y a une résurgence de mouvements sociaux complexes, à la fois progressistes et conservateurs, qui cherchent à redéfinir et à défendre leurs visions de la société.
  • Technologie et Information : L’accès à l’information via les réseaux sociaux et le rôle des algorithmes dans la formation de l’opinion publique ont transformé le discours social, en permettant une mobilisation rapide et sans précédent. Au lieu d’unification nous assistons à des fragmentations.

L’influence d’Elon Musk -et X- qui a choisi de se positionner face à Georges Soros en utilisant tout son poids technologique et financier est un élément important: les mécontentements s’expriment, se renforcent par leur publication, les peurs régressent. Les rebelles et opposants divers prennent confiance en eux.

Les posts sur X montrent un certain cynisme et surtout une frustration à l’égard des dirigeants politiques, avec des accusations souvent prouvées de mauvaise gestion et de biais idéologique. Cela reflète un sentiment public très négatif qui constitue la toile de fond du rejet des dirigeants.

L’Histoire est à nouveau en marche. Le charme sous lequel se trouvaient les peuples se fracasse! Le monde cesse d’être linéaire, dérivable.

La chute de nombreux dirigeants occidentaux peut en effet être perçue comme un signe de changements profonds au sein des sociétés contemporaines.

Ce sont des symptômes.

Changement des Attentes Politiques: Les citoyens exigent de plus en plus de transparence, de responsabilité, et de résultats concrets sur des questions clés comme l’économie, l’environnement, et les droits sociaux. Cela pourrait expliquer pourquoi des leaders politiques, qui semblaient auparavant intouchables, font face à une opposition croissante ou à des défaites électorales.

Crise de Confiance: Une perte de confiance dans les institutions et les figures politiques traditionnelles est palpable. Les scandales, les crises économiques, et les réponses perçues comme inadéquates aux défis mondiaux comme la pandémie de COVID-19 ou le changement climatique ont alimenté cette méfiance. Cette dynamique pourrait être à l’origine de la déstabilisation des dirigeants établis.

La révélation de nombreux scandales sexuels à orientation pédophile en cours en Grande Bretagne et ailleurs contribue à sataniser et discréditer les élites. Les accusations de corruption jouent également un rôle non négligeable.

L’élection de Trump a validé tous les rebelles et opposants de type plus ou moins populistes, leurs voix se font entendre plus fortement, ils s’enhardissent, ils reprennent confiance dans leurs convictions . Une sorte de mayonnaise socio-politique est en train de prendre.

Les changements dans la sphère politique et sociale ne sont pas seulement liés à la chute des dirigeants mais aussi à l’émergence de nouveaux acteurs et mouvements. Ces derniers, souvent portés par des plateformes numériques, peuvent mobiliser rapidement et efficacement des segments de la population qui se sentent délaissés, trahis ou mal représentés par les partis traditionnels.

Dans plusieurs pays, il y a une montée des mouvements populistes et antisystème qui contestent l’ordre établi. Ces mouvements peuvent signifier un « rejet des élites politiques et économiques perçues comme déconnectées des réalités quotidiennes des citoyens« . La chute des soutiens à ces dirigeants est donc un symptôme de cette réaction populaire. Les mouvements politiques type RN en France ou AfD en Allemagne surfent sur la vague de l’anti-système que ce soit contre la Mondialisation ou contre la Construction Européenne voire contre le capitalisme devenu financier.

La mondialisation a entraîné des changements économiques et culturels qui ont eu des répercussions sur les structures politiques. Les crises économiques mondiales, l’immigration, et les défis géopolitiques ont mis sous pression des systèmes politiques occidentaux trop orientés à soutenir les oligarchies et le grand capital. .

Dans une optique de long terme la chute de certains dirigeants occidentaux et le désaveu des autres peut être interprétée comme le reflet de transformations sociétales . Cependant, il est crucial de placer ces changements dans leur contexte historique plus large, incluant les dynamiques économiques, sociales de ces dernières décennies .

Ainsi il y a des liens évidents entre la chute des dirigeants occidentaux et les phénomènes de disparition du progrès social, de stagnation des salaires, et de paupérisation des classes moyennes. On le voit dans les revendications croissantes sur le pouvoir d’achat.

La classe moyenne est le pilier des démocraties occidentales, elle fait face à une pression économique croissante. La stagnation des salaires, combinée à une augmentation du coût de la vie, a conduit à un réel déclassement social, pas seulement à une perception.. Cela a été mis en évidence par plusieurs sources, notamment par l’OIT pour l’augmentation des inégalités et la contraction des classes moyennes dans les pays développés. Cette situation génère un mécontentement politique qui ne trouve pas de débouché dans les partis traditionnels et les syndicats , alimentant la chute des dirigeants perçus comme responsables ou pire, incapables de remédier à ces problèmes.

La stagnation ou la régression des salaires réels dans de nombreux pays occidentaux depuis les années 1980 a été documentée et analysée. Cette stagnation est causée par la mondialisation, l’automatisation, et surtout par des politiques économiques et monétaires qui favorisent délibérément les plus riches. Les politiques monétaires gonflent les prix des actifs et multiplient les fortunes tombées du ciel.

Lorsque les salaires ne progressent pas au même rythme que les profits ou la productivité, cela produit polarisation sociale et un soutien décroissant pour les dirigeants politiques établis. Le système cesse d’être perçu comme légitime comme ceux qui le gèrent. L’élection de Trump et ses associés Musk et Kennedy change l’humeur sociale.

Le progrès social, qui comprend l’amélioration des conditions de vie, des services publics, l’ascenseur social, la méritocratie et l’égalité des chances, s’est essoufflé. Voire inversé. Les politiques d’austérité, la réduction des dépenses publiques en santé, éducation et protection sociale, sont négatives pour les classes moyennes et populaires. Cette dégradation engendre une perte d’adhésion au système politiques et aux dirigeants.

Les changements politiques, sociaux, et économiques que nous observons actuellement auraient du se manifester ou être accélérés à la suite de la crise financière de 2008 si des mesures comme la politique monétaire non conventionnelle et l’accumulation de dettes n’avaient pas été mises en place. Les remèdes à la crise ont reporté les échéances mais au prix d’une aggravation des dysfonctionnements systémiques et d’une destruction en profondeur des principes de bonne gestion et d’orthodoxie..

Politique Monétaire Non Conventionnelle et Dette :

  • Quantitative Easing (QE) : Après 2008, les banques centrales ont largement recouru au QE pour injecter de l’argent dans l’économie, ce qui a permis de stabiliser les marchés financiers mais aussi de retarder des ajustements structurels. Cela a artificiellement soutenu les prix des actifs, enrichi les déjà riches masquant ainsi les faiblesses sous-jacentes de l’économie.
  • Dette : L’augmentation massive de la dette publique et privée a servi de mécanisme pour maintenir la croissance économique et éviter une récession plus profonde. Cependant, cela a aussi repoussé des réformes nécessaires, comme la restructuration des systèmes financiers, la réduction des inégalités économiques, ou la réforme fiscale. Maintenant la dette joue comme moyen de pression pour imposer l’austérité aux salariés.

Changements qui auraient du survenir et que l’on n’a pas osé faire :

  • Réforme Financière : La crise de 2008 a montré les failles du système financier, notamment en matière de régulation et de pratiques bancaires. Sans mesures comme le QE, une pression plus forte aurait pu être exercée pour des réformes structurelles plus radicales, comme une régulation plus stricte des banques ou une séparation plus claire entre banques de dépôt et banques d’investissement.
  • Une réforme financière ou une politique de rigueur favorable au nettoyage des excès et de la pourriture auraient permis de réduire la suraccumulation de capital en particulier fictif et ainsi diminuer le besoin de profit ce qui aurait évité de devoir augmenter le taux d’exploitation des salariés et de trop rogner sur les avantages acquis..
  • Changements Politiques : La crise aurait pu conduire à des bouleversements politiques plus prononcés, avec une plus grande mise en cause des dirigeants pour leurs échecs économiques. La pression pour un changement de leadership ou pour des politiques économiques plus progressives aurait pu être plus immédiate sans les palliatifs monétaires.
  • Mouvements Sociaux et Économiques : La stagnation des salaires, la paupérisation des classes moyennes, et la montée des inégalités auraient pu catalyser plus tôt des mouvements sociaux pour le changement, comme ceux que l’on voit aujourd’hui avec le populisme ou les revendications pour une répartition plus équitable des richesses.
  • Réajustement Économique : L’absence de politiques de soutien massif aurait pu forcer une restructuration économique plus rapide, avec des entreprises moins viables-zombies- faisant faillite, des ajustements dans les marchés du travail, et potentiellement une réindustrialisation ou une transition vers des économies plus durables.

Ainsi, les changements que nous voyons aujourd’hui, comme la montée des populismes, les mouvements sociaux, et la remise en question des élites politiques et économiques, peuvent être vus comme des réactions différées à des problèmes non résolus depuis 2008, exacerbés par les limites des solutions de court terme qui ont été privilégiées.

Les mensonges, la propagande des élites, les récits qui construisent des fausses réalités, et la multiplication des atteintes à la liberté de parole jouent des rôles significatifs dans le contexte social et politique actuel ils contribuent à la rupture.

Propagation de Mensonges et de Propagande :

  • Les mensonges et la propagande peuvent servir à manipuler l’opinion publique, à détourner l’attention des vrais problèmes économiques et sociaux ou à justifier des politiques qui favorisent certaines élites au détriment des classes moyennes. Par exemple, des narratifs peuvent être créés pour minimiser l’impact de l’inégalité des revenus ou pour présenter certaines politiques économiques comme bénéfiques pour tous, alors qu’elles pourraient en réalité accentuer les disparités.
  • La désinformation peut également servir à discréditer les mouvements sociaux ou les critiques envers le système économique, rendant plus difficile la mobilisation pour le changement ou la réforme.
  • Ces récits sont souvent utilisés pour créer une illusion de progrès ou de stabilité, masquant la réalité de la stagnation des salaires, de la diminution des services publics, ou de la détérioration des conditions de vie pour beaucoup.
  • De fausses réalités peuvent également polariser la société, en opposant les groupes les uns aux autres sur des bases idéologiques ou identitaires plutôt que sur des problèmes socio-économiques concrets.:
  • La restriction de la liberté de parole, que ce soit par la censure, l’intimidation, ou la manipulation des médias, empêche une discussion ouverte et honnête sur les problèmes réels. Cela peut décourager les voix dissidentes qui mettraient en lumière les injustices économiques ou les échecs politiques, contribuant à la perpétuation des inégalités et à la stagnation des réformes.
  • Des lois ou des pratiques visant à contrôler le discours public peuvent aussi créer un climat de peur où les individus hésitent à critiquer le système ou à proposer des alternatives, freinant ainsi le progrès social et le renouvellement politique.
  • Ensemble, ces éléments peuvent éroder la confiance dans les institutions démocratiques, encourager le cynisme politique, et rendre les électeurs plus vulnérables à la manipulation. Cela peut conduire à une détérioration du tissu social et à une diminution de la capacité des sociétés à aborder collectivement les défis économiques et sociaux.
  • La désinformation et les restrictions à la liberté de parole peuvent également alimenter les mouvements populistes ou extrémistes qui promettent de « dire la vérité » ou de « rompre avec l’establishment« , sans nécessairement proposer des solutions viables aux problèmes économiques réels.

En conclusion, ces mécanismes de manipulation et de contrôle de l’information jouent un rôle crucial dans la façon dont les sociétés perçoivent et réagissent aux défis du progrès social et de la justice économique. Ils peuvent soit freiner le changement nécessaire, soit catalyser une réaction populaire qui, sans une compréhension claire des problèmes sous-jacents, peut mener à des solutions inappropriées ou à des exacerbations des tensions sociales.

La guerre en Ukraine et le « wokisme » sont des facteurs qui contribuent au désaveu des élites dans les sociétés occidentales, bien que de manière différente et avec des implications complexes.

Guerre en Ukraine :

  • Perception de l’Échec Politique : La guerre en Ukraine a mis en lumière certaines faiblesses des politiques étrangères et de sécurité des dirigeants occidentaux. Le manque de préparation ou l’inefficacité perçue dans la gestion de la crise, en particulier en ce qui concerne les sanctions économiques ou le soutien à l’Ukraine sont interprétées comme des échecs des élites. Cela alimente le sentiment que les dirigeants sont déconnectés des réalités géopolitiques et incapables de protéger les intérêts nationaux. Les masses ont conscience que les guerres sont des politiques de classe.
  • Crise Économique : Les répercussions économiques de la guerre, comme l’augmentation des prix de l’énergie et des matières premières, ont affecté les classes moyennes et populaires, exacerbant la frustration à l’égard des élites politiques perçues comme responsables ou incapables de gérer ces conséquences.
  • Question de l’Intégrité : Il y a aussi des questions d’intégrité et de transparence, surtout si les actions ou les actions des élites sont vues comme influencées par des intérêts personnels, économiques ou géopolitiques plutôt que par le bien commun.

Le « wokisme », a créé une polarité dans le débat public. Pour certains, il représente une élite déconnectée des préoccupations quotidiennes des citoyens, focalisée sur des questions identitaires et culturelles plutôt que sur l’économie ou le bien-être social. Ce sentiment est renforcé par l’intervention de figures publiques et de médias qui dénoncent à juste titre le « wokisme » comme un détournement des vraies priorités.

  • Réaction des Conservateurs : En réaction, une partie du public, souvent plus conservatrice ou centriste, peut voir dans le « wokisme » un symptôme de décadence de l’élite politique. Cela a été particulièrement visible dans des débats sur la culture, l’éducation, et les politiques identitaires.
  • Débats sur la Liberté d’Expression : Les débats autour du « wokisme » ont également mis en lumière des questions de liberté d’expression et de « cancel culture », accentuant la sensation que les élites culturelles et académiques imposent des normes de discours qui ne correspondent ni à la nature ni aux opinions de nombreux citoyens.

En somme, ces deux éléments jouent un rôle dans une crise de confiance plus large envers les élites politiques et culturelles, parmi les autres facteurs économiques, sociaux, et culturels à l’œuvre.

Pour couronner le tout l’inflation a toutes chances de se ranimer et d’exacerber les conflits

Les dettes, la transition climatique, les dépenses militaires, et les investissements technologiques – vont contribuer à relancer l’inflation.

Une augmentation des dettes publiques pour financer des dépenses gouvernementales peut obliger à injecter plus de liquidités dans l’économie, ce qui, si la capacité de production ne suit pas, peut conduire à une inflation plus élevée.

En cas de hausse des taux d’intérêt, le service de la dette deviendra plus coûteux, ce qui va réduire la capacité des gouvernements à financer d’autres dépenses sans recourir à des mesures inflationnistes comme la création monétaire.

Les investissements massifs nécessaires pour la transition énergétique, notamment dans les infrastructures de production d’énergie renouvelable, les technologies propres et l’efficacité énergétique, peuvent initialement augmenter les coûts de production, donc les prix. Si ces investissements sont financés par des dettes ou de l’argent neuf, cela peut aussi gonfler la masse monétaire, alimentant l’inflation. La transition loin des énergies fossiles peut provoquer des fluctuations dans les prix des énergies, surtout si les alternatives sont plus coûteuses à court terme, contribuant à l’inflation. D’une façon générale la question de la répartition du revenu national va se poser avec les conflits qui vont en découler.

L’ augmentation des dépenses militaires va également injecter de l’argent dans l’économie, potentiellement au-delà de la capacité productive, ce qui sera inflationniste.

Investissements Technologiques au secours du système?

Les investissements dans les technologies peuvent améliorer la productivité à long terme, ce qui peut être déflationniste en réduisant les coûts de production. C’est le pari de l’intelligence artificielle. Cependant, à court terme, ces investissements sont financés par des politiques monétaires et financières expansionnistes audacieuses , et en cas de revers cela peut ajouter à la pression inflationniste. Les investissements technologiques, surtout dans des domaines comme les semi-conducteurs ou les technologies vertes, peuvent créer une demande accrue pour certaines ressources, augmentant ainsi les prix et potentiellement l’inflation.

La réaction des banques centrales face à ces pressions sera déterminante. Une augmentation des taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation pourrait freiner l’investissement et la consommation, mais si la politique monétaire reste accommodante pour encourager la transition climatique ou les investissements technologiques, cela peut exacerber l’inflation et les inégalités

Les tensions géopolitiques, les changements dans les chaînes d’approvisionnement, notamment les relocalisations, vont jouer un rôle dans l’inflation en augmentant les coûts de production et de transport.


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