Zelensky vit dans un monde magique, un monde de spectacle, de simulacre dans lequel les signes, les mots et les récits remplacent la réalité; le signe, le signe produit par le désir, est tout puissant dans ce monde.
Il permet d’imaginer l’absurde. c’est authentiquement un monde infantile , un monde déconnecté, comme dans les rêves ou le rêveur croit que tout est possible pour prolonger sa jouissance.
Le rêve , réalisation d’un désir du rêveur , ignore la contradiction, il fonctionne en ignorant les limites, il est pur recherche de plaisir: qui d’entre nous n’a pas fait le reve princeps, quasi archétypique , de base ou il sait voler, défier la pesanteur? Qui d’entre nous n’a pas cru, enfant, que lorsque nous fermons les yeux le monde n’existe pas? Qui n’as cru que si nous réussisons à marcher droit sur les pierres qui bordent le trottoir alors un veux cher se réaliserait?
Le monde imaginaire ignore les limites, la nécessité du choix, il fait de nous l’équivalent des dieux.
Ainsi Zelnsky parcourt le monde en faisant croire que la paix peut etre obtenue avec la Russie … sans négocier avec elle, simplement par concertation entre les spectateurs de cette guerre, Zelensky est totalement névrosé, il est est prisonnier du monde du spectacle lequel monde croit qu’il suffit que les spectateurs se mettent d’accord entre eux pour que la tuerie cesse et que la Russie abandonne tous les avantages qu’elle a conquis, c’est le fameux rêve d’une paix .. sans la Russie par le spectacle des Sommets!.
Tout cela s’inscrit parfaitement dans l’imaginaire occidental et singulièrement dans l’imaginaire des américains; leur nouveau rêve c’est la défaite sans la défaite, perdre sans perdre, faire passer une claque colossale plus importante que celle d’Afghanistan pour un succès et les gains de la Russie pour un échec!
On retrouve ici la structure de l’esprit qui est sous-jacent à la dette comme moyen de masquer la déclin productif réel. On émet des signes, dettes, crédit, dollars, promesses et on force les tiers à reste dans cet univers, à les accepter, on impose le cours forcé pour rêver encore un peu de la grandeur, de la toute puissance et de l’exceptionnalisme.
Notre rêveur affirme que la défaite de l’Ukraine … crée une opportunité (!!!!) de mettre fin à la guerre en 2025.
Simplicius
La situation va de mal en pis pour l’Ukraine. Zelensky parcourt à nouveau le monde pour tenter de former une sorte de consensus international en vue de mettre fin au conflit.
Après six mois de propagande délibérément obscurcissante sur la Russie qui chercherait «désespérément» à obtenir un cessez-le-feu, il est apparu plus clairement que jamais que c’est en fait l’Ukraine qui cherche désespérément à intimider ses alliés pour forcer la Russie à conclure un armistice.
En réalité, la Russie a maintenant signalé plus clairement que jamais qu’il n’y a rien à négocier pour le moment.
Le discours des médias occidentaux s’est complètement orienté vers l’idée que l’Ukraine est désormais «flexible» quant aux concessions nécessaires pour mettre fin à la guerre – faisant notamment référence à la principale exigence occidentale actuelle de céder des territoires pour convaincre la Russie d’accepter un cessez-le-feu.
Zelensky continue de déclarer haut et fort qu’il n’envisage pas de faire un échange de territoires contre la paix, mais il s’agit manifestement d’un stratagème pour tenir à distance les groupes nationalistes. Il doit présenter un visage de force apparent à cet égard, alors qu’en réalité il veut simplement donner l’impression que ce sont les alliés qui mènent cette initiative, afin de détourner la responsabilité sur eux lorsque cela se produira finalement. La preuve en est que même Forbes a insisté sur cette question dans son dernier article , expliquant comment la Russie cherche délibérément à forcer l’Ukraine à faire des concessions dans le but exprès d’activer les « groupes nationalistes » ukrainiens pour évincer Zelensky
L’article, rédigé de manière absurde, tente d’établir une équivalence entre la perte du pouvoir de Saakahili après la guerre de 2008 en raison des « exigences » injustes imposées par la Russie lors des négociations qui ont suivi, et le même sort qui serait réservé à Zelensky s’il cédait aux « exigences » russes lors des hypothétiques négociations à venir. Le plus intéressant est la façon dont l’article contourne la question de manière décousue sans jamais nommer précisément pourquoi le danger pour Zelensky est si élevé. L’auteur refuse de nommer l’éléphant dans la pièce : les groupes nationalistes nazis idéologiques qui tiennent Zelensky fermement .
Mais le fait marquant est venu du journal italien Corriere della Sera , qui a révélé, juste après la visite de Zelensky à Rome, que le dirigeant en pantalon cargo était en fait prêt à négocier la fin de la guerre
Kiev est prête à un cessez-le-feu le long de la ligne de front actuelle, rapporte le Corriere della Sera.
Les dirigeants ukrainiens sont prêts à un cessez-le-feu sur la base de la ligne de front actuelle, mais sans reconnaître la perte de territoires, en échange de garanties de sécurité de la part des États-Unis et de l’entrée dans l’UE, écrit le journal.
La tournée européenne de Zelensky, qui comprend des visites à Paris, Rome et Berlin, vise à obtenir du soutien et des garanties pour une adhésion rapide à l’UE. – RVvoenkor
Il est important de noter que l’article précise que la seule raison pour laquelle Zelensky a atterri en Italie pour la deuxième fois en un mois est que le sommet tant vanté de l’OTAN à Ramstein a été brusquement annulé après que Biden se soit retiré au milieu de l’ouragan Milton qui s’abattait sur la Floride. Mais certaines sources ont avancé une raison plausiblement différente :
URGENT : Le sommet de Ramstein reporté révèle une frustration croissante à l’égard du régime Zelensky La décision de l’administration Biden de reporter le sommet de Ramstein, initialement prévu pour discuter d’un soutien supplémentaire de l’OTAN à l’Ukraine, signale des inquiétudes plus profondes concernant le conflit.
Selon Karen Kwiatkowski, ancienne analyste du Pentagone, ce report n’est pas seulement dû à l’ouragan Milton. L’échec de la contre-offensive du régime de Zelensky et ses faux pas stratégiques ont suscité une frustration croissante à Washington et parmi les alliés de l’OTAN , alors que les espoirs d’une victoire militaire en Ukraine s’amenuisent. Alors que l’Ukraine est en difficulté et que l’Occident est à court d’options, certains suggèrent qu’il est temps de repenser la stratégie et de rechercher des solutions diplomatiques.
L’article poursuit en décrivant la volonté de Zelensky d’obtenir un cessez-le-feu en 2025 :
Ces propos de Zelensky doivent bien sûr être interprétés. Il sait pertinemment que septembre, comme l’a documenté le magazine Grand Continent, a été le mois des plus grandes pertes territoriales pour l’Ukraine depuis le premier semestre 2022 : au moins 468 kilomètres carrés conquis par Moscou au prix d’environ 1 000 victimes russes par jour, y compris des morts et des blessés.
Leur argument décisif souligne ma thèse d’ouverture :
[Zelensky] sait qu’il ne pourra jamais renoncer officiellement aux territoires occupés (ce qui est trop impopulaire pour qu’un politicien ukrainien puisse le dire). Cependant, il serait prêt à un cessez-le-feu le long de la ligne actuelle – sans reconnaître une nouvelle frontière officielle – en échange de certains engagements occidentaux. D’abord, une garantie de sécurité de la part des États-Unis, sur le modèle de celles accordées par les Américains au Japon, à la Corée du Sud et aux Philippines.
En bref : Zelensky veut apparaître comme un homme solide qui a vaillamment dit « non » à la question des concessions territoriales. Mais en utilisant un « langage créatif », il est ouvert à l’idée de l’OTAN de présenter la perte de territoire comme « temporaire » et officiellement non reconnue par les autorités ukrainiennes.
Politico a évalué la probabilité que Zelensky reçoive des réponses positives aux demandes qu’il a adressées aux pays européens.
Dans l’article « Cinq questions que Zelensky se pose lors de sa tournée européenne (et la probabilité qu’il les obtienne) », les évaluations suivantes sont données sur une échelle de cinq points (maximum 5 points) :
Adhésion à l’OTAN – 1 point.
« Bien que l’OTAN ait déclaré que l’Ukraine avait l’intention de rejoindre l’alliance un jour, aucun calendrier précis n’a été fixé, les États-Unis et l’Allemagne étant à la tête du groupe des sceptiques inquiets de l’acceptation de Kiev. »
Protection de l’espace aérien ukrainien (adressée à la Pologne et à la Roumanie pour abattre les missiles russes avec leurs systèmes de défense aérienne) – 1 point.
« Pour le moment, c’est totalement impossible, car les alliés craignent un conflit direct avec la Russie. »
2A. Problème connexe : les convaincre d’envoyer davantage de systèmes de défense aérienne – 4 points.
« Malgré les déclarations prometteuses de l’été, les livraisons ont cessé, mais les promesses continuent d’être faites. »
Autorisation de frappes à longue portée avec des armes occidentales – 1 point.
« Les alliés craignent que le fait d’autoriser des frappes en profondeur puisse provoquer une guerre plus vaste, voire une réponse nucléaire de la Russie. »
Fourniture de missiles Taurus en provenance d’Allemagne – 1 point.
« L’Allemagne refuse obstinément d’autoriser l’expédition de ses puissants missiles de croisière Taurus. »
Développement de l’industrie militaire ukrainienne avec des fonds occidentaux – 5 points.
« Des entreprises de défense comme Rheinmetall, Nammo et Saab ont déjà accepté de participer à des programmes de production locale d’artillerie et de véhicules blindés. Le Danemark, le Canada et la Lituanie passent également des commandes directes auprès d’entreprises ukrainiennes. »
L’ex-agent des services spéciaux suisses Jacques Beaud a parfaitement résumé cette mascarade en résumant la mission américaine restante en Ukraine comme une « défaite sans défaite »
Une autre façon de le dire serait de répéter ce que j’ai écrit à maintes reprises il y a longtemps : l’objectif des États-Unis et de l’Ukraine est désormais de trouver un moyen efficace de faire passer la défaite pour une « victoire », la méthode la plus évidente étant de créer une « menace pour l’Europe » inexistante, puis de présenter le cessez-le-feu comme un « sauvetage de l’Europe » après avoir arrêté les « hordes impérialistes » de Poutine.
De plus en plus de personnalités ukrainiennes se contentent de dire à voix haute la partie silencieuse des choses, dans un climat plus sombre que jamais, alors qu’elles réalisent que l’Occident ne fournira pas le duo magique nécessaire pour vaincre l’armée maléfique d’orcs de Poutine.
L’ancien général ukrainien Sergueï Krivonos a une nouvelle fois étonné de nombreux observateurs avec son évaluation sans détour de la situation.
« Seul un miracle peut sauver l’Ukraine à ce stade. »
On assiste à une recrudescence des luttes intestines sur les réseaux sociaux pro-ukrainiens, des personnalités comme Roepcke ayant bloqué d’autres personnalités comme Andrew Perpetua, dans un contexte de ressentiment et de panique sans précédent.
La situation sur le front reflète la situation politique de Zelensky – et constitue en fait la raison même de l’urgence de ce dernier, obligeant Zelensky à voler d’un continent à l’autre à la recherche d’aide comme une mouche se déplaçant d’un crottin à un autre.
Les échos de l’effondrement d’Ugledar continuent de hanter l’AFU de plusieurs façons. La débâcle de l’effondrement de la 72e brigade commence tout juste à être reconstituée et comprise dans son intégralité, avec des articles comme celui-ci qui clarifient le suicide de l’un des commandants du bataillon :
Pendant ce temps, la 123e brigade était censée fournir une couverture de secours à la 72e en retraite, et l’a apparemment trahie, provoquant une lutte intestine qui a abouti à la capture de troupes de la 123e par les survivants de la 72e.
Entre-temps, des vidéos de familles de soldats disparus ont commencé à apparaître. La fille d’un soldat du 152e régiment ukrainien raconte que des centaines de personnes sont portées disparues dans la région de Pokrovsk :
Sur le plan tactique, les forces russes ont fait quelques avancées soudaines dans des zones inattendues de la ligne de front. Certes, pour jouer les avocats du diable, les pro-ukrainiens prétendent qu’il s’agit d’une tentative de dernière minute pour prendre des terres importantes avant le début de la saison des pluies d’octobre et du gel hivernal en général. Nous verrons si c’est vrai. Mais rappelons-nous que la principale bataille de l’année dernière a commencé précisément le 10 octobre – il y a exactement un an aujourd’hui – lorsque la 114e brigade russe a quitté la ville voisine de Krasnogorovka en direction du « terril » en route vers Stepove et la célèbre usine de coke. Cette bataille a fait rage jusqu’en février sans interruption, ni pour la pluie, ni pour la neige, ni pour la neige.
Nous avons donc maintenant eu les avancées progressives habituelles dans les zones connues : par exemple vers Kurkahove, d’autres zones au nord d’Ugledar capturées, autour de Selydove en direction de Pokrovsk, ville qui est lentement enveloppée dans un chaudron :
Mais les grandes surprises inattendues sont arrivées dans les directions suivantes :
Un déplacement soudain à travers le réservoir asséché a permis d’établir une tête de pont sur Kamianske, à l’opposé des positions russes au sud de la ville de Zaporozhye :
Bien que l’éminent Suriyak affirme que les FAU ont expulsé les forces russes par la suite, cela reste incertain.
L’autre surprise la plus surprenante fut l’avancée vers Siversk, ville longtemps contestée, près de la frontière entre Donetsk et Kharkov. Cette avancée fut également source de nombreuses querelles intestines, notamment au sein de la population ukrainienne :
Le plus important fut cependant l’avancée vers le sud, au-delà de Sinkovka récemment conquise, dans le nord, près de Kupyansk. Les forces russes atteignirent enfin Petropavlovka. Vous vous souviendrez peut-être que c’était le lieu de la fameuse « dernière bataille » des troupes russes contre les mercenaires occidentaux, l’un des épisodes les plus dramatiques et mémorables jamais filmés de toute la SMO.
Il y a beaucoup d’autres petites avancées réalisées dans cette région, y compris Vyshneve au sud (entouré en jaune) et toute la zone entourée en rouge, qui transforme tout ce qui se trouve entre là et Sinkovka en un chaudron géant piégé contre la rivière Oskil
Les autres grandes avancées ont eu lieu dans la région de Koursk, où la Russie semble avoir lancé une mini-offensive qui a eu pour résultat le recul immédiat des forces ukrainiennes, bien que les premiers rapports de « colonnes fuyant dans la région de Soumy » aient été réfutés par des sources russes – au contraire, les FAU tentent d’introduire des réserves et de tenir leurs positions.
Comme on peut le voir ci-dessus, l’offensive a été principalement menée par les 155e Marines qui ont pris d’assaut la direction de Korenovo au nord-ouest, réduisant à nouveau les possessions terrestres ukrainiennes sur le territoire russe.
Leurs avoirs totaux ressemblent à ceci maintenant (lignes blanches), avec les lignes ondulées jaunes représentant ce que l’Ukraine détenait il y a à peine une semaine environ :
Ici, deux BTR-82A russes ont été vus en train de chasser un char ukrainien, après qu’il ait été vu en train de tirer au début de la vidéo, à la géolocalisation : 51.31722474110465, 35.08217306597342
