Le système politique réel n’est plus ce qu’il était: ainsi le fait d’être désavoué ne joue plus du tout.
Les rejets ‘n’ont aucune importance.
Avant, quand on était désavoué soit on changeait de personnel soit on changeait de politique.
Maintenant, ce n’est plus nécessaire car une règle fondamentale a été changée; on ne gouverne plus par acquiescement, par majorité positive mais par défaut; si il n’y a rien en face qui constitutionnellement peut prendre la place des gouvernants au pouvoir alors ces derniers considèrent qu’ils sont légitimes et ils continuent.
Les sondages ne servent que de défoulement purement formels , comme la plupart des consultations électorales et comme les opinions exprimées sur les réseaux sociaux ou même les manifestations de rue.
C’est depuis longtemps le règne du « ils ne sont pas contents ? Et après« ! -Mitterrand
C’est maintenant le règne du « ils ne sont pas contents? Qu’ils viennent me chercher« ! -Macron
Tant que le pouvoir se considère comme légitime selon les nouvelles pratiques, il persévère et utilise toutes ses armes :
-la constitution
-les divisions
-la connivence du Conseil Constitutionnel
-la lâcheté et la veulerie des élus qui veulent garder leur place
-les médias, les mensonges et la propagande
-les spectacles et autres simulacres
-les chantages, la corruption, la connivence, l’allégeance et l’omerta
Ce n’est pas vraiment une surprise, au vu de la situation actuelle… Le président de la République, Emmanuel Macron, voit sa popularité tomber au plus bas avec seulement 22 % de satisfaits et… 78 % de mécontents, selon le baromètre mensuel de l’Ifop pour le Journal du dimanche (JDD).
Emmanuel Macron égale ainsi le niveau d’impopularité atteint par François Mitterrand en 1991 après le départ de Matignon de Michel Rocard.
Ce baromètre Ifop, le plus ancien des sondages de ce type, avait également enregistré un taux de personnes satisfaites de 13 % seulement pour François Hollande à l’automne 2014.
Emmanuel Macron « a perdu 9 points depuis mai, dernière étude réalisée avant les européennes et l’annonce de la dissolution », note Frédéric Dabi, le directeur de l’Ifop, cité par le JDD.
Le chef de l’État enregistre une chute parmi les Français les plus âgés, qui étaient jusqu’ici ses principaux soutiens.
Les plus de 65 ans ne sont plus que 24 % à être satisfaits de son action, et les retraités 23 % (– 6 points dans les deux cas).
Ce sondage a été effectué du 9 au 17 octobre auprès d’un échantillon représentatif de 2008 personnes âgées de 18 ans et plus, méthode des quotas. Interviews en ligne et par téléphone. Marge d’erreur entre 1 et 1,4 point.
