29 octobre – Financial Times :
« Dans la course à la Maison Blanche, les plus grandes entreprises américaines sont confrontées à deux avenirs financiers radicalement différents, séparés par une somme énorme : 250 milliards de dollars par an.
Le montant potentiel est dû aux politiques fiscales divergentes des deux candidats…
Kamala Harris promet d’annuler en partie la forte réduction de l’impôt sur les sociétés décidée par Donald Trump, tandis que l’ancien président affirme qu’il l’abaissera encore davantage…
Les grandes entreprises, quant à elles, se préparent à protéger leurs gains.
Le chiffre de 250 milliards est basé sur les estimations de Goldman Sachs, qui affirme que la proposition de Trump de réduire l’impôt sur les sociétés de 21 % à 15 % ajouterait 4 % aux bénéfices du S&P 500.
Le projet de Harris de le relever à 28 % réduirait les bénéfices de 5 %, selon la banque de Wall Street, et ses autres propositions en matière d’impôt sur les sociétés réduiraient encore de 3 %. »
1er novembre – Bloomberg :
« L’argent n’a jamais été aussi important ni aussi audacieux que lors de l’élection présidentielle de 2024, et l’échec de sa maîtrise pourrait encore renforcer l’influence déjà écrasante des super-riches sur notre système politique.
Ce cycle électoral devrait être le plus coûteux de l’histoire, avec près de 16 milliards de dollars dépensés pour les élections présidentielles et législatives.
Les dépenses extérieures à elles seules devraient dépasser les 5 milliards de dollars, soit bien plus que les 1,6 milliard de dollars dépensés par les groupes extérieurs en 2020.
Le problème du rôle démesuré des mégadonateurs dans les élections s’est aggravé plus tôt cette année lorsque la Commission électorale fédérale a levé l’interdiction de longue date faite aux candidats de se coordonner avec des groupes extérieurs tels que les super PAC, qui peuvent lever et dépenser des fonds illimités. »